Le problème du manque de spécialistes, surtout en gynécologie et anesthésie, persiste toujours à l'établissement hospitalier spécialisé mère et enfant Khaldi Azzouz. Devant cette carence, les cas les plus vulnérables, notamment les accouchements par césarienne, sont obligatoirement orientés vers des cliniques privées moyennant des prix exorbitants, ou évacués vers d'autres wilayas. Cet hôpital, qui a récemment rouvert ses portes après de longs travaux de restauration, constitue le premier pôle sanitaire de Tébessa, puisqu'il prend en charge les malades des 28 communes de la wilaya. Avec l'acquisition d'un nouveau matériel médical très sophistiqué, l'hôpital en question reste le plus convoité par les malades venant des wilayas limitrophes. Néanmoins, cet établissement est sans gynécologue depuis le départ des deux Cubains dont le contrat a expiré en juillet dernier. Seules quelques sages-femmes gèrent chaque jour plus d'une vingtaine d'admissions.