Les parents d'élèves, ainsi que la coordination des cités en préfabriqué n'a cessé, ces dernières années, de dénoncer la présence de l'amiante dans ces structures éducatives. Les établissements scolaires, démolis dans le cadre du programme de remplacement de ces constructions en préfabriqué, sont vendus aux enchères publiques par une commission mixte composée des représentants des domaines publics et de la direction de l'Education. L'information nous a été confirmée par un responsable d'une direction concernée qui n'a cependant pas précisé les conditions de vente et les prix pratiqués. Ce que l'on sait, en revanche, c'est que des quantités importantes des panneaux en question ont été vendues à des particuliers selon cette formule. Les parents d'élèves, ainsi que la coordination des cités en préfabriqué n'a cessé, ces dernières années, de dénoncer la présence de l'amiante dans ces structures. Nécessité de précautions d'usage Le ministre de l'Education avait, dès 2006, engagé un vaste programme de remplacement progressif de ces constructions datant du séisme de 1980, pour un coût global de 680 milliards de centimes. Il s'agit de 213 établissements entre lycées, CEM, écoles et groupes scolaires, dont le gros est concentré dans les communes de Chlef, Chettia, Oum Drou, Oued Fodda et Sendjas. Ces ensembles, faut-il le signaler, sont démolis par des entreprises non spécialisées qui procèdent au démontage et à l'entreposage des panneaux en question sans les précautions d'usage nécessaires. Plus grave encore, ces derniers sont revendus presque dans les mêmes conditions à des particuliers et à des entreprises publiques et privées du territoire national. Pour quel usage ? La question est sans réponse tant l'opération est entourée d'un flou total. L'aspect financier semble avoir pris le dessus sur le volet primordial de la protection des personnes et de l'environnement.