Après le succès de la sa première édition en 2018 à Batna, le «Social Media Camp» était de retour dans la capitale des Aurès. L'événement, qui a duré 3 jours, du 11 au 13 avril 2019, à Dar El Mouhami (la maison de l'avocat) a rassemblé plus de 300 participants venus débattre du rôle des réseaux sociaux dans la vie des étudiants. Lors de cet événement, plusieurs sujets sur l'utilisation négative des réseaux sociaux ont été abordés par des experts, notamment par la section de la cybercriminalité de la wilaya de Batna. Le commissaire Mohamed Benachi, lors de sa présentation sous le thème «comment se protéger des dangers des réseaux sociaux», a mis l'accent sur le cyberharcèlement. Conduit par divers canaux numériques, ce phenomène se traduit sous forme d'agressions répétées comme la création de faux profils, la diffusion de rumeurs infondées ou encore l'envoi de messages d'insultes dans le but de nuire à une personne. Un phénomène que beaucoup d'internautes subissent quotidiennement La preuve, il est recensé chaque jour des dizaines de plaintes auprès des services compétents suite à des délits tels que l'usurpation d'identité et la diffamation. Selon un autre intervenant : «La majorité des participants ignorent ce qu'est le cyberharcèlement ; notre but aujourd'hui est de le faire connaître, mais avant tout sensibiliser par le biais de conseils pour éviter qu'ils ne tombent dans le délit.» Par ailleurs, le commissaire Benachi a tenu à mettre en avant le rôle des parents dans l'utilisation des réseaux sociaux, car, selon lui, la lutte contre le cyber harcèlement commence par la surveillance parentale à la maison. «J'aimerais bien que les parents assistent à ce genre d'événement, afin qu'ils prennent conscience des dangers d'internet sur leurs enfants. Ce n'est pas juste la responsabilité de la police de les mettre en garde, mais aussi celle des parents, des enseignants dans les écoles et des imams dans les mosquées.»