Pour avoir refusé de tremper dans une affaire de surfacturation, et donc avoir protégé les deniers de l'Etat, le président de l'APC FLN de Blida, Ali Mellak, s'est vu soumis à une tentative de retrait de confiance par ses pairs avec comme motif « mauvaise gestion ». L'histoire remonte aux aides et subventions apportées aux nécessiteux, centralisées à la wilaya puis réparties sur les communes. Il fallait accepter les factures présentées avec un total à payer de 45 millions de dinars, émanant pourtant de fournisseurs en gros (El Watan du 12 mars 2005), mais M. Mellak a refusé de débourser l'argent public et s'est trouvé donc récalcitrant aux injonctions du wali qui voulait que les factures soient honorées. Le même jour, une commission d'enquête, arrivant du ministère de l'Intérieur, était à pied d'œuvre au siège de la commune. Les registres y étaient épluchés et le sont jusqu'à ce jour. Le rapport n'a pas été terminé, mais serait favorable au maire de la ville. Dimanche, les élus FLN de la commune de Blida, sur initiative, semble-t-il, du secrétaire général de l'APC, se réunissaient au siège de la daïra de Blida afin d'émarger pour le retrait de la confiance accordée à M. Mellak, mais le quorum requis n'a pas été atteint, 14 voix lui étaient défavorables alors qu'il fallait 16 sur les 23 membres. Des proches du maire, injoignable jusqu'à une heure tardive la veille, assuraient qu'il s'empêchait d'être « un quart de maire » et qu'il avait la conscience tranquille.