En attendant la transformation des intentions d'investissement en réalité palpable, la région de Aïn Abassa, qui reçoit chaque week-end plus de 4 000 personnes, patauge dans d'innombrables problèmes. Les innombrables atouts et sites, pouvant faire de la région des hautes plaines sétifiennes une destination touristique de premier plan, font l'objet d'un grand intérêt de bon nombre d'opérateurs économiques algériens et étrangers, ayant émis le vœu de réaliser de grandes infrastructures hôtelières dans une région où le tourisme thermal dispose, tout comme le tourisme sportif ou de montagne, d'incommensurables capacités. Ainsi, le site des monts Mègres, culminant à plus de 1 800 mètres d'altitude, est convoité par des investisseurs, porteurs de grands projets en mesure de donner un grand fouet au secteur du tourisme et à l'économie d'une localité comme Aïn Abassa, tancée par le problème du chômage. L'idée de faire, du site précité, un lieu de regroupement de sportifs de haut niveau en quête de séances d'oxygénation, ne date pas d'hier. La réactualisation du projet est survenue à l'issue de la visite du maire de Aïn Abassa à la station de Aïn Draham (Tunisie), destination de prédilection des clubs algériens, qui dépensent des fortunes en devises fortes dans ces lieux. Ces derniers ne disposent pourtant pas des atouts du site de Mègres, qui s'étend sur une superficie de plus de 1500 hectares. La nature y est tout simplement sublime, un endroit de villégiature pour les familles et les enfants des quatre coins de la région. Pour l'illustration, Mègres reçoit annuellement plus de 5 000 enfants et adolescents qui viennent en excursion ou randonnée. Pour la concrétisation des différents programmes, une première superficie de 240 hectares a été dégagée. Inscrite dans le programme sectoriel, une auberge de jeunes sera réalisée en attendant la fin des études inhérentes à la réalisation d'un mégacomplexe touristique et sportif. Ne voulant pas rater une aussi grande opportunité, cinq promoteurs privés se sont mis de la partie. Ces derniers sont, nous dit-on, disposés à mettre le paquet pour la réalisation de grands complexes touristiques. Pour la protection de l'environnement de ce site unique en son genre, le célèbre homme d'affaires, Djilali Mehri, a même proposé des bâtisses en bois. D'après nos sources, le dossier est à l'étude au ministère du Tourisme. En plus des structures susnommées, un Algéro-allemand voudrait ériger une station de ski. L'idée n'est pas utopique sachant que les monts Mègres, sont, des mois durant, parés d'un manteau blanc. En attendant la transformation de ces belles intentions en réalité palpable, la région de Aïn Abassa, qui reçoit chaque week-end plus de 4 000 personnes, patauge dans d'innombrables problèmes.