Le Conseil des participations de l'Etat (CPE) devrait examiner prochainement le dossier de la dette de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI). C'est ce qu'a déclaré hier, à l'APS, le PDG de la société, Mokhtar Chahboub. Le dossier de l'assainissement de la dette de la SNVI est « sur la bonne voie », a-t-il souligné, ajoutant que « la dette est le grand problème de la SNVI. Je pense qu'il sera résolu définitivement avant la fin de l'année en cours ». Le CPE se penchera ainsi pour la seconde fois sur le sort de la société, un des fleurons – par le passé – de l'industrie algérienne. Le PDG de la SNVI a rappelé la décision gouvernementale prise en 1998 en faveur de l'assainissement de la dette de la société, mais qui n'avait pas abouti à des mesures concrètes. « Rien n'a été fait depuis, mais actuellement les choses vont bien », a-t-il soutenu. Le CPE devra en outre approuver, selon lui, « un nouveau et important programme d'investissement » de la société. Il est à noter que la dette globale de la SNVI atteint quelque 62 milliards de dinars, selon son PDG. « Nous avons optimisé nos résultats avec une croissance de 18% du chiffe d'affaires en 2009 et la poursuite du redressement de l'effectif, passant de 7400 travailleurs à 6300 actuellement », a annoncé M. Chahboub. Sur le plan des salaires, ce dernier a annoncé qu'« une convention de branches sera signée le 1er mai avec la fédération de la métallurgie pour revaloriser le système de rémunération » au sein de la SNVI.