L'Union arabe de football association (UAFA) tiendra son assemblée générale élective aujourd'hui, à Djeddah, en Arabie Saoudite. Plus de 75 membres sont attendus pour cette importante réunion qui débouchera sur l'élection du président et du comité exécutif de l'instance supérieure du football arabe. Sans surprise, le Saoudien Amir Soltane Ben Fahd Ben Abdel Aziz gardera le portefeuille de président. L'enjeu du rendez-vous d'aujourd'hui est l'élection du bureau exécutif et le choix du futur vice-président. Celui-ci sera choisi et proposé à l'assemblée générale par le président élu. Pour le comité exécutif, ils sont 14 membres à concourir pour 8 places, dont le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua. Normalement, ce dernier figurera dans le nouveau bureau exécutif de l'UNAF. Ses chances d'être parmi les 8 élus sont réelles par rapport à son importante contribution apportée à cette structure au cours des dernières années en matière d'organisation de compétitions inter-clubs. Mieux, des sources proches de l'UAFA avancent que le président de la FAF a de grandes chances d'être choisi par le président de l'Union pour être son premier vice-président. En effet, les statuts de l'UAFA précisent que cette prérogative permet au président de choisir son vice-président et que l'assemblée générale le valide. Tous les présidents des fédérations arabes sont présents sur place depuis quelques jours. Ils auront à adopter les bilans et les PV des réunions et des dernières assemblées générales. Les nouveaux élus décrocheront un mandat pour la période 2010-2013. La campagne anti-Raouraoua menée par des organes de presse égyptiens a peu de chances de concrétiser le rêve de ses initiateurs, à savoir barrer la route au président de la Fédération algérienne. Membre (élu pour la seconde fois) du bureau exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), de l'Union arabe de football (UAFA) et d'une importante commission à la FIFA, le dirigeant algérien jouit d'une grande notoriété au sein de ces trois structures. Sa réélection au bureau exécutif de l'UAFA ne devrait poser aucun problème, malgré le forcing de quelques acharnés du côté du Nil.