L'année 2005 s'annonce sous de bons auspices pour le secteur de la santé et de la population en matière de réalisations d'infrastructures, d'aménagements et de dotations en équipement divers dans la wilaya. A la direction de cette institution, l'on se prépare à des challenges. Ils consistent en des réalisations, des aménagements, des réaménagements, des réfections, de mise en place ou renouvellement et acquisitions d'équipements. Dans ce remue-ménage constaté sur l'ensemble du territoire de la wilaya avec ses 12 communes pour 700 000 habitants, les services sous la responsabilité du docteur Lehtihet, directeur de la santé et de la population (DSP), tiennent une place imminente. Parallèlement à la prise en charge quotidienne de la santé des citoyens et aux opérations de recherches épidémiologiques et dépistage, la DSP a planifié un programme sectoriel décentralisé. C'est ainsi que des travaux de réalisation d'un pavillon de 19 lits ont été lancés à l'Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) en traumatologie et rééducation de Seraïdi. Cette structure, très sollicitée durant toute l'année par toutes les régions du pays, bénéficiera également d'un nouveau service d'appareillage, de monte-malades et de la rénovation du système de chauffage central et des réseaux électriques. EHS en charge de la psychiatrie et à vocation régionale, Errazi est concerné par des travaux de réaménagement et d'équipement de 3 pavillons, dont un est destiné à renforcer la capacité d'accueil. Avec des activités toujours en hausse, l'EHS El Bouni de gynécologie obstétrique et maternité nécessitait une extension. C'est ce qu'a prévu de réaliser la DSP en planifiant le transfert de la structure administrative dès l'achèvement de la bâtisse en cours de réalisation et en procédant à la réfection de l'étanchéité des blocs opératoires. Tout en balisant ces opérations de garde- fous pour une utilisation rationnelle des moyens, la DSP a programmé une multitude d'opérations de réhabilitation, de renouvellement et d'équipements à Chetaïbi (pavillon des urgences) et à Aïn Berda. Situé sur la route Annaba-Guelma à haute densité de circulation routière, l'hôpital de cette dernière commune est très sollicité de jour comme de nuit. Cette fréquentation a imposé aux responsables de renforcer son plateau technique pour des interventions chirurgicales. Polycliniques et centres de soins figurent aussi dans le planning de la DSP dans le cadre du programme normal et complémentaire de relance. A Sidi Amar, El Hadjar, El Bouni, Boukadra, Annaba, Berrahal, Sidi Salem, ces structures de santé dites « légères », bénéficieront de diverses réalisations. Des dotations en groupes électrogène radiographie mobile, échographies, développeuses automatiques, dentaires, d'examens et d'analyses, d'appareils uro-dynamique, EEG, réanimation infantile, néonatologie, de pédiatrie et de chirurgie pédiatrique, compléteront en 2005 l'arsenal des moyens pour une meilleure porte sur la réalisation d'un hôpital de 120 lits à El Hadjar. L'indisponibilité d'un terrain d'assiette adapté à ce type d'infrastructures, a contraint les responsables à l'implanter à une cinquantaine de mètres d'une voie ferrée. Le mauvais état de cette dernière à déclivité, prononcée d'un côté, une route étroite et coupée par un pont métallique d'à peine 3 m de largeur datant d'avant-guerre de l'autre, justifient les questionnements des habitants quant à la pertinence de pareil choix.