Les travaux du 9e Congrès international de cardiologie a porté sur les actualités concernant l'insuffisance cardiaque et la cardiologie interventionnelle ainsi que l'adoption d'un consensus dans leur prise en charge. Le président du club des cardiologues de l'ouest, le docteur Kamel Chawki Benabdellah, a préconisé la création d'un groupe de réflexion de cardiologie interventionnelle à Oran. Le Dr Benabdellah a appelé les cardiologues et les praticiens à une meilleure évaluation des pathologies des patients à risques cardiovasculaires (l'hypertension artérielle et le diabète), les invitant à sensibiliser davantage la population sur les facteurs de risque, comme le tabagisme, la sédentarité et l'obésité. Le professeur Abid, cardiologue à Alger, qui a abordé la problématique de la modernisation du système de santé et la modernité en médecine, a plaidé pour une démarche globale et structurée, par la création d'un groupe d'experts pour « l'élaboration des procédures adaptées au contexte algérien », mettant en avant « l'urgence de la mise en place des procédures, avec outils d'évaluation internationalement validés ». « On peut moderniser un système de santé à travers ses structures par sa dotation en appareils et équipements modernes, voire sophistiqués, mais cela ne réglera en rien le problème de prise en charge si l'on ne dispose pas de banques de données sur le fichier des malades », a-t-il expliqué, en indiquant que le premier effort à faire est de créer des banques de données sur l'hypertension artérielle, les facteurs de risques, de réaliser des enquêtes nationales sur le nombre d'infarctus du myocarde, de produire des registres nationaux pour connaître le nombre d'hospitalisés et de disposer d'une base de données sur la sécurité sociale et les hôpitaux.