En dépit de l'amélioration des conditions de vie des citoyens enregistrée ces deux dernières années, la commune de Tient est toujours en quête d'autres projets à même de stopper l'exode rural. La commune de Tient a enregistré une certaine amélioration du cadre de vie du citoyen. En effet, la priorité a été donnée aux actions de proximité. En matière de gaz naturel, le P/APC estime que le taux de couverture a atteint les 90%. Pour ce qui est de Djemaâ Sekhra, les travaux de raccordement de cette bourgade au réseau de gaz de ville seront lancés prochainement. La rénovation du réseau AEP à travers toute la commune a permis de constater une nette amélioration en matière d'alimentation en eau potable. L'enveloppe budgétaire (deux milliards de centimes) accordée à la commune dans le cadre du PCD au titre de l'exercice 2010 a été consacrée particulièrement à l'aménagement de la voirie du chef-lieu de la commune, des villages de Boukdama et Aïn Zemmour. Le secteur de l'Education sera renforcé par la réalisation d'un CEM de douze classes (B5). Le projet a été inscrit ; néanmoins, le lancement des travaux accuse un énorme retard. En matière d'infrastructures sportives, la commune a bénéficié de deux stades matico et l'inscription d'une maison de jeunes. Concernant la santé, Tient accuse un déficit considérable en matière d'infrastructures sanitaires. Départs massifs de la population Les salles de soin existantes ne répondent plus aux besoins sanitaires de la population. Moult prestations ne sont pas encore dispensées localement. Les malades sont ainsi contraints de se déplacer à Ghazaouet ou Nédroma. Pour ce qui est du logement, la commune a bénéficié de dix logements sociaux et 45 aides à l'habitat rural. Un quota qui reste en deçà des besoins. En dépit de cette amélioration enregistrée ces deux dernières années, la commune est en quête d'autres projets à même de stopper l'exode rural. A ce sujet, le P/APC reconnaît : « Nous sommes confrontés au phénomène des départs massifs de la population vers des communes limitrophes. C'est un choix tout à fait légitime de la part des citoyens dans la mesure où les autres communes leur offrent de bien meilleures conditions de vie ». Avant d'ajouter, « c'est pour cela que nous avons besoin d'un projet de développement crédible susceptible d'améliorer les conditions de vie des citoyens. A cet effet et dans le cadre de la révision du PDAU, nous avons dégagé une assiette de terrain urbanisable de 30 hectares au lieu-dit Bousserdoune à environ 1,5km du chef-lieu de la commune. Cette parcelle de terrain est proposée pour la réalisation d'un projet en mesure de redynamiser l'économie dans la région ».