Tient, dont le fonctionnement n'est assuré que par les maigres subventions de l'Etat, accuse un manque flagrant en matière d'infrastructures pouvant participer à l'amélioration des conditions de vie de la commune. Face à cette situation précaire, cette grande agglomération de 4500 âmes (dernier RGHP) se trouve confrontée au phénomène de l'exode rural et des départs de la population vers les communes limitrophes qui leur offrent de bien meilleures conditions de vie. A entendre quelques citoyens, le phénomène de l'exode rural risque de prendre davantage de l'ampleur si des solutions concrètes, en vue d'améliorer les conditions de vie des habitants, ne sont pas adoptées. Conscients du problème, les responsables locaux abondent dans le même sens. « Certes, Il est difficile, voire impossible de maintenir une population dans un endroit où les plus élémentaires des conditions de vie font défaut. C'est pour cela que la commune se doit d'ouvrir de nouvelles perspectives de développement susceptibles d'améliorer les conditions de vie des habitants et par conséquent arrêter sinon diminuer ces départs de la population vers d'autres régions plus clémentes », explique un responsable. Dans ce contexte, la commune a, dans le cadre de la révision du PDAU, dégagé une assiette de terrain urbanisable d'une superficie de 30 hectares, dans la région de Bousserdoune, à environ 1,5 km du chef-lieu de la commune. Cette importante parcelle de terrain est proposée pour la réalisation d'un projet d'envergure en mesure de redynamiser l'économie de la région.