Sur invitation du représentant officiel de la marque automobile US en Algérie, à savoir Diamal, nous avons pu nous y rendre et prendre part « en live » à ce rallye. Marrakech (Maroc) De notre envoyé spécial C'est une ville bien charmante et très ouverte au tourisme international qui a accueilli la deuxième édition du rallye WTCC. En effet, cette compétition automobile des véhicules de tourisme s'est déroulée, du 1er au 3 mai, à Marrakech (Maroc), avec la participation de grands constructeurs, à l'image de Chevrolet, BMW et Seat, pour ne citer que ces marques. C'est dans une ambiance de fête et une bonne organisation de la FIA (excepté quelques ratages) que cette compétition a su drainer la grande foule, entre visiteurs marocains et étrangers. Sur invitation du représentant officiel de la marque automobile US en Algérie, à savoir Diamal, nous avons pu nous y rendre et prendre part « en live » à ce rallye. D'ailleurs, Diamal compte énormément sur la Chevrolet Cruze, lancée lors du dernier Salon de l'automobile d'Alger, afin de booster ses ventes et retrouver la plus haute marche du podium qu'il a perdue il y a deux ans. Pour revenir au rallye, la première course a été remportée par Gabriel Tarquini, le champion du monde en titre et ancien pilote de Chevrolet. La seconde place est revenue au Britannique Rob Huff, aux commandes de la Chevrolet Cruze n°7, alors que Tiago Monteiro sur Seat a décroché la troisième place. Rob Huff, parti en deuxième position, n'a pas cédé aux attaques des Seat, ce qui a permis à Tiago Monteiro (team SR Sport) de s'emparer de la troisième place aux dépens de Freddy Barth et Seat également. Derrière les hommes de tête, le Français Yvan Muller (team Chevrolet) est parvenu à conserver sa sixième position jusqu'à l'arrivée, tandis que Andy Priaulx (BMW), huitième, triple champion du monde WTCC, s'élancera en pole position de la course 2, selon la règle de la grille inversée pour les huit premiers de la course 1. Et c'est ce même pilote qui conservera sa première place au cours de la seconde course qui s'est déroulée majoritairement sous le régime de la voiture de sécurité. Yvan Muller, au volant de la Chevrolet Cruze, a pris la 2e place, et Tom Coronel la 3e. Cette course, qui a déplu à plus d'un parmi les journalistes et les spectateurs, s'est déroulée sous le sceau de la voiture de sécurité (safety car). Pas moins de 11 tours du circuit, sur les treize que compte cette seconde manche, se sont déroulés en compagnie de la voiture de sécurité. Les dépanneuses prenaient un temps fou pour dégager les véhicules de la piste et nettoyer le bitume. Manque de moyens et d'expérience ? Cela se voyait à l'œil nu. Quoi qu'il en soit, les organisateurs du rallye WTCC de Marrakech ont une année pour bien préparer la prochaine édition. Pour revenir à cette deuxième course, dès l'extinction des feux, Rob Huff (Chevrolet) et Sergio Hernandez (BMW) avaient perdu le contrôle de leur véhicule pour aller droit dans le muret. Harry Vaulkhard (Chevrolet) et Darryl O'Young (Chevrolet) tapent eux aussi dans les murets de la ligne droite des stands, obligeant la voiture de sécurité à sortir une première fois. Après six tours au ralenti, Priaulx (BMW) est en tête, devançant un redoutable adversaire qu'est Yvan Muller (Chevrolet). Pas de chance pour le pilote français qui n'aura pas le temps de dépasser son adversaire puisque, quelques virages plus loin, le pilote suisse du team Chevrolet, poussé vers le muret par une BMW, fait intervenir la voiture de sécurité qui restera en piste jusqu'au dernier tour. Andy Priaulx n'avait qu'à repousser les derniers assauts d'Yvan Muller (Chevrolet) pour s'offrir son premier succès de la saison et se replacer au championnat du monde pilotes. Quoi qu'il en soit, cette compétition a permis au pilote professionnel marocain, Mehdi Bennani, d'acquérir une place sur le podium dans la catégorie des indépendants, mais renseigne sur le degré du développement et du modernisme qui est en train de se produire chez notre voisin de l'Ouest dans le domaine du sport automobile. Le royaume chérifien, qui dispose d'une expérience touristique (et de complexes) bien étoffée, a su profiter de cette compétition internationale pour drainer la grande foule en termes de touristes étrangers et inscrire son nom dans le registre de la WTCC . A bon entendeur !