Le quotidien national Liberté a pris possession, hier, de son nouveau siège, sis à Oued Romane, entre El Achour et Ben Aknoun. La pendaison de crémaillère a été présidée par Azzedine Mihoubi, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la Communication, accompagné de Kenza Djaout, fille du défunt Tahar, ainsi que de Issad Rabrab, patron du journal. Des convives de marque, dont de nombreux directeurs de journaux, ont été conviés à cette cérémonie inaugurale, une occasion de célébrer la Journée internationale de la liberté de la presse. Suspendus sur les murs des couloirs et des pièces, des cadres exposant les unes du quotidien, dont le numéro 0 paru dimanche 21 juin 1992. De même, de nombreux tableaux et affiches commémoratives à la mémoire de tous les journalistes algériens assassinés par les groupes islamistes armés, le quotidien Liberté ayant eu à déplorer la perte cruelle de quatre des siens durant la décennie noire. Le nouveau siège, tout en verre et aluminium, est d'une superficie totale de 2400 m2. Sont fournies à ses nouveaux locataires « toutes les commodités afin qu'ils évoluent dans un environnement agréable et effectuent leur travail dans des conditions optimums », explique Abrous Outoudert, directeur de la publication de Liberté. « Reste aujourd'hui à relever la gageure de la qualité du contenu », estime-t-il, ajoutant : « Raison pour laquelle nous escomptons tabler sur la formation et la professionnalisation de notre effectif ». « La plus-value d'une entreprise, et à plus forte raison d'un journal, demeure le potentiel humain et le développement de ses ressources », considère, quant à lui, Issad Rebrab.