La Fédération nationale des journalistes algériens (FNJA) vient de naître. En présence du secrétaire général de la Centrale syndicale l'UGTA, Abdelmajid Sidi Saïd, et du secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la Communication, M. Azzedine Mihoubi, et des directeurs d'organes de la presse nationale, les journalistes congressistes ont procédé à l'élection de Abdennour Boukhemkhem journaliste au quotidien arabophone El Khabar au poste de secrétaire général de la FNJA. Par ailleurs, les travaux du congrès constitutif ont été sanctionnés, également, par l'élection des 11 membres du bureau national, dont trois journalistes femmes, et des 71 membres représentant les différents organes de presse publics et privés. Dans une bref intervention à l'ouverture de la séance, Sidi Saïd a salué la presse nationale marquée, a-t-il dit, de dynamisme et de pluralité, qualifiant ce congrès constitutif de la FNJA d'«évènement historique pour l'UGTA et pour les journalistes». Celui-ci a réaffirmé la disposition de la Centrale syndicale d'être à l'écoute des préoccupations des journalistes et de les accompagner dans la défense de leurs droits socioprofessionnels à travers le dialogue et l'action collective. Sidi Saïd s'est félicité de la «création de cette fédération qui permettra aux journalistes de mieux défendre leur métier et son éthique dans un cadre organisé et coordonné.» Sidi Saïd a rappelé, en outre, “le rôle prépondérant joué par l'UGTA en matière de prise en charge des problèmes socioprofessionnels des travailleurs algériens dont les journalistes”. Pour sa part, le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la Communication, M. Azzedine Mihoubi, et lors de son intervention, a souligné l'importance de cette nouvelle organisation des journalistes qui vient, selon lui «s'ajouter aux autres initiatives en faveur de la presse pour offrir un cadre réglementaire pour la défense de la profession et de la déontologie». Le responsable du secteur a indiqué en outre, que la presse nationale «est arrivée à une étape de remise en cause et de mise en place d'un plan pour atteindre les objectifs professionnels escomptés». Il a, par ailleurs, appelé les participants à veiller à certains paramètres dont l'action dans le cadre d'une vision commune et collective, le respect de la notion de service public et la consécration du professionnalisme. M. Mihoubi a rappelé, à ce propos, l'intérêt accordé par le plan d'action du gouvernement à garantir la liberté de la presse, soulignant que la révision des textes régissant ce secteur se fera avec les gens du métier. Mohamed Amine