Le lancement, en 2008, du transport urbain dans la wilaya de Aïn Defla avait été accueilli par la population avec un grand soulagement. Dans la ville de Khemis Miliana, à forte densité humaine, cette mesure avait contribué à réduire un tant soit peu la fracture sociale. A noter qu'au départ, l'APC avait mis en circulation 4 bus de 25 places dans le cadre du plan A. Celui-ci a concerné les usagers des quartiers périphériques d'El Wiam, Essalem, Souamaâ pour le prix de 10 DA le ticket. Un circuit long qui peut prendre beaucoup de temps avant d'arriver à destination. Signalons, par ailleurs, que plus de deux années après la mise en service de cette prestation, le besoin de passer au plan B se fait de plus en plus ressentir. Pourtant, l'acquisition de 6 bus supplémentaires stationnés depuis des mois dans le parc communal devraient accélérer cette mesure, affirment des intervenants. Pour ce faire, estime un responsable de ce service, il est prévu le recrutement de 12 chauffeurs. Néanmoins, cette opération tarde à venir alors que les usagers du transport urbain manifestent des signes d'impatience, d'autant que les bus en circulation tombent fréquemment en panne. Selon le P/APC de cette ville, le prochain plan de circulation prendra en charge les quartiers de Adja (est de la ville ) et celui de Oued Rihane, implanté sur les hauteurs de la commune. Il y a lieu d'ajouter, selon le responsable du service, que la commune de Khemis Miliana nécessite l'acquisition d'autres bus pour satisfaire les besoins d'une population de plus en plus exigeante dans ce domaine. Ce moyen de transport permet par ailleurs au citoyen de faire des économies en s'abstenant de recourir au taxi, en raison des tarifs pratiqués jugés excessifs en l'absence de contrôle