La localité de Bir Ghbalou qui, à l'instar de toutes les communes d'Algérie, souffre d'une grave crise du logement, trouve encore des difficultés à suivre la piste de l'auto-construction jusque-là utilisée comme alternative face à l'absence du foncier, souvent à l'origine de blocage de projets de construction publics. En effet, cette formule ayant contribué à mieux résorber l'habitat précaire dans les localités rurales, se trouve devant un empêchement majeur induit par le cadastre. De l'avis de plusieurs citoyens de la localité, et de celui même des responsables locaux, la mise en place des plans cadastraux a fait que l'on ne peut plus prétendre bénéficier de l'aide de l'Etat en la matière. La raison est toute simple, dès lors que toutes les terres cadastrées ont été inscrites dans le registre des indivisions, ce qui par conséquent ne permet pas aux prétendants de se faire établir des documents attestant leur propriété sur les parcelles destinées à recevoir les projets d'auto-construction. A noter que la commune a bénéficié, depuis 2005 de l'aide de la CNL (Caisse nationale du logement) pour la construction de 130 logements. Cependant, si le logement suivant la méthode classique traîne, une alternative a été trouvée. Il s'agit de l'habitat rural collectif. Dans ce cadre, une cité a été réalisée à la sortie ouest du chef-lieu municipal, où toutes les commodités existent. Cela même qui s'ajoute au projet de proximité (PPDRI) réalisé au niveau du village Mihoubi. Lequel est considéré, rappelons-le, comme étant le premier projet réussi au niveau de la wilaya. D'autre part, notons que la localité souffre encore des effets d'une gestion précédente qui ne manque pas de laisser des séquelles. Il s'agit là de la prolifération des habitations inoccupées. Un abandon qui ne peut s'expliquer que par les distributions disproportionnées des logements aux non-méritants. Ainsi, rien qu'à ce niveau, on dénombre quelque 446 habitations inoccupées au moment où la demande sur le logement, est en croissance permanente.