Après six mois d'attente, la FIFA vient d'annoncer les sanctions contre l'Egypte suite à l'agression perpétrée contre les Verts le 12 novembre 2009, soit deux jours avant la rencontre de qualification au Mondial 2010 qui a eu lieu au Caire. L'instance internationale a pris des sanctions qui ne reflètent nullement la violence de l'agression qui a coûté plusieurs blessures aux joueurs algériens et des séquelles psychologiques à l'ensemble de la délégation. Deux matches en dehors du Stadium national du Caire assortis d'une amende de 100 000 francs suisses (71 000 euros) telle est la sanction prononcée par la commission de discipline de la FIFA qui estime que « la Fédération égyptienne n'a pas pris toutes les mesures de sécurité nécessaires pour assurer la sécurité de la délégation algérienne ainsi que la sécurité et l'ordre dans le stade international du Caire ». Apparemment, le caillassage du bus de la délégation algérienne qui a choqué le monde entier n'a pas pesé lourd dans le dossier étudié par l'instance de Blatter qui s'est contentée d'une sanction qui n'en est pas une en fait, dans la mesure où faire évoluer une formation nationale en dehors de la capitale où de son stade habituel n'est pas en soi une mesure disciplinaire qui puisse déranger outre mesure la Fédération égyptienne. L'instance de Blatter a annoncé en outre que le dossier est clos pour ne laisser place à aucune interprétation à ces décisions. Les faits survenus au Caire étaient considérés comme banals du côté de Zurich où d'autres dossiers beaucoup moins brûlants ont nécessité une meilleure étude et des sanctions beaucoup plus sévères afin d'endiguer la récidive. Reste maintenant de savoir si notre Fédération a défendu comme il se doit un dossier qui, malheureusement, est clos.