En visite à Alger hier, le secrétaire d'Etat britannique au Commerce international, Conor Burns, s'est félicité de la volonté politique des autorités algériennes en faveur des investisseurs, traduite par la levée des contraintes de la règle 49/51, prévue dans le projet de loi de l'exercice 2020. M. Burns, qui a été reçu par son homologue algérien, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a mis en valeur les grandes potentialités que recèlent les deux pays pour le raffermissement de leurs relations économiques et les nombreuses opportunités qui s'offrent aux sociétés des deux pays pour la mise en place de partenariats prometteurs dans plusieurs domaines, d'autant que le Royaume- Uni a élaboré un programme de promotion des investissements en Algérie. Dans un communiqué repris par l'APS, le ministère du Commerce a indiqué que les deux responsables ont examiné «la coopération économique et le partenariat entre les deux pays, ainsi que les moyens de leur renforcement à la lumière de la sortie du Royaume-Uni de l'UE (Brexit)». Les deux parties ont d'ailleurs évoqué «les relations excellentes qui lient les deux pays», ajoute la même source. Lors de cet entretien, Saïd Djellab a réaffirmé que les sociétés britanniques étaient les bienvenues en Algérie pour investir dans tous les domaines, appelant le partenaire britannique à contribuer à l'augmentation de la part des exportations de l'Algérie hors hydrocarbures, en tirant profit de l'expérience britannique en matière d'exportation. Le ministre a encouragé, dans ce sens, l'ouverture de plus de sociétés dans le cadre de la stratégie du gouvernement visant à préserver les équilibres de l'économie nationale et les réserves de change et promouvoir le commerce algérien dans les marchés mondiaux et continentaux, a précisé la même source. De son côté, Conor Burns a mis en valeur les grandes potentialités que recèlent les deux pays. Les deux parties se sont accordées à généraliser l'expérience britannique en Algérie en matière de start-up dans le domaine du numérique, en vue de l'associer au développement économique, a conclu le communiqué du ministère du Commerce.