– Des élèves du préscolaire privés d'école à Alger Des enfants sont privés d'école faute de disponibilité d'encadreurs. Le problème ne se pose pas dans une école située dans un patelin reculé de l'Algérie profonde, mais juste à une centaine de mètres du Palais du gouvernement. Il s'agit de l'école primaire chahida Meriem Ouardia Aziz, au Télémly, commune d'Alger-Centre. Sur un avis portant le cachet de l'établissement, collé sur le mur d'enceinte, il est indiqué : «Nous informons les parents des nouveaux inscrits en classe préscolaire que la rentrée est reportée en raison de l'indisponibilité d'encadreurs.» Ce problème d'absence d'encadreurs se pose, alors que des centaines, voire des milliers, de diplômés sont au chômage et ne cessent de faire des va-et-vient aux académies, en quête d'un éventuel poste d'emploi. Mieux encore, l'éducation étant un droit, l'Exécutif affirme avoir mobilisé un gros budget et toutes les ressources nécessaires pour garantir une place pédagogique à tous les élèves. Une promesse non tenue ! – Dix cas d'intoxication alimentaire à Oran Le service des maladies infectieuses du Centre hospitalo-universitaire d'Oran a accueilli, dimanche après-midi, 10 cas d'intoxication alimentaire supplémentaires, portant ainsi le nombre total des victimes à 104 cas, a-t-on appris de la cellule de communication de cet établissement sanitaire. La même source a ajouté que les personnes évacuées ont été victimes d'une intoxication alimentaire après avoir consommé des repas légers dans deux restaurants de la ville d'Oran. Toutes les victimes ont quitté l'hôpital après avoir reçu les soins, à l'exception de sept enfants, gardés en observation médicale au niveau du service pédiatrique. Le service des urgences médicales du CHUO a accueilli, dans la soirée de samedi et la matinée de dimanche, 94 cas d'intoxication alimentaire, avant que ce nombre n'atteigne les 104 cas avec la prise en charge de nouvelles victimes, a-t-on indiqué de même source. – Lancement des Journées médico-chirurgicales à Batna L'Etablissement public hospitalier (EPH) de la commune de Aïn Touta (Batna) accueille depuis dimanche dernier des Journées médico-chirurgicales destinées aux enfants présentant des malformations congénitales du tube digestif et des voies urinaires, sous la supervision d'une équipe médicale de Constantine dirigée par le Pr Hichem Choutri, a indiqué le directeur de l'EPH, Noureddine Nefissi. Cette initiative, qui va se poursuivre jusqu'au 25 septembre, s'inscrit dans le cadre d'un accord de jumelage entre l'EPH de Aïn Touta (Batna) et l'Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) de Sidi Mabrouk (Constantine) lequel prévoit d'opérer des malformations congénitales gastro-intestinales et urinaires chez les enfants, a ajouté la même source. Quinze enfants présentant ce type de malformations sont programmés pour subir une chirurgie laparoscopique mini-invasive, d'une durée de 5 à 6 heures chacune, a précisé la source. – Selon l'OMS, 5 milliards de personnes risquent d'être privées de soins en 2030 L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a exhorté dimanche les pays à investir au moins 1% supplémentaire de leur Produit intérieur brut (PIB) dans les soins de santé primaires pour éliminer les lacunes existantes dans ce domaine. Au rythme de progression actuel, jusqu'à cinq milliards de personnes n'auront pas accès aux soins de santé en 2030, année limite de réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). Selon un nouveau rapport établi par l'OMS et ses partenaires à la veille de la réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies sur la couverture sanitaire universelle, les pays doivent consacrer au moins 1% supplémentaire de leur PIB aux soins de santé primaires pour que les lacunes flagrantes de la couverture soient comblées et que les cibles fixées en 2015 dans le domaine de la santé soient atteintes au niveau mondial.