Les habitants des différents quartiers de la ville de Sour El Ghozlane, au sud de Bouira, sont unanimes à déplorer l'absence de l'éclairage public. Les quartiers des 300 Logements, le centre-ville, et d'autres cités demeurent malheureusement à ce jour, privés de lumière. Les résidents, qui se disent lésés et ignorés par les pouvoirs publics et après avoir épuisés tous les recours, ne savent plus à quel saint se vouer. Une situation qui, faut-il le souligner, a favorisé la multiplication des actes de vol à la faveur de la nuit. Pour preuve, plusieurs appartements et locaux commerciaux ont été la cible des bandes de malfaiteurs. « Personne ne pourra franchir le chemin traversant l'ex-caserne sans le risque d'être agressé, alors que la brigade de la gendarmerie est située non loin du ce site », nous dira un sexagénaire. Pourtant, cette situation est rapportée et dénoncée régulièrement par les citoyens notamment par le biais de la presse. Des habitants rencontrés lors de notre passage à Sour El Ghozlane, disent avoir vainement interpellé le wali de Bouira, qui s'y est pourtant déplacé à maintes reprises. « Certes, il y a eu des promesses qui nous ont été données par le premier responsable de la wilaya ainsi que les élus locaux, mais à ce jour elles ne sont pas suivies d'effets ». Les « Souaras », souffrant de cette situation, crient à la « marginalisation ». Les citoyens menacent d'investir la rue si rien n'est fait pas les autorités pour améliorer le cadre de vie dans leurs quartiers.