La nécessité d'actualiser les connaissances des praticiens neurologues, pour être au diapason de l'évolution que connaît le monde de la médecine, a été soulignée par les participants aux 10es journées nationales de neurologie ouvertes vendredi, à Alger. Organisée à l'initiative de la société algérienne de neurologie et de neurophysiologie clinique (SANNC), cette rencontre, regroupant près de 200 médecins venus de diverses régions du pays, s'inscrit dans le cadre du programme de formation médicale continue des neurologues, a-t-on indiqué. S'exprimant à l'ouverture de ces journées, le président de la SANNC, Arezki Mohamed, a souligné que « la formation continue s'avère indispensable pour les neurologues, afin d'étendre leurs connaissances et être au diapason de l'évolution s'opérant dans ce domaine de par le monde, et de parfaire les prestations médicales au profit des malades ». « Un médecin non recyclé et qui ne se forme pas continuellement accusera, en l'espace de 2 à 3 ans, un retard important par rapport à l'évolution de la médecine qui ne cesse de se développer de jour en jour », a-t-il souligné. Selon lui, l'Algérie « accuse un retard » en la matière, puisque « la formation continue se pratique uniquement à des occasions précises lors de forums ou de journées scientifiques, alors qu'elle doit être une obligation pour tout praticien ». « Nombre de praticiens ne suivent pas l'évolution de la médecine après l'obtention de leur diplôme », a-t-il ajouté, estimant nécessaire qu'ils s'inscrivent dans la formation continue, afin de suivre le développement du secteur et fournir de meilleurs services à leurs patients.