Le slogan « Des millions d'espèces, une planète et un avenir communs », hissé sur une banderole à l'entrée de l'Institut de formation professionnelle à l'occasion de la journée mondiale de l'Environnement, n'a pas convaincu hier tous les visiteurs de l'exposition. D'importants problèmes liés à ce sujet demeurent en suspens et ne sont toujours pas résolus. A commencer par la création d'une maison de l'Environnement qui a pour mission de sensibiliser, d'informer et de vulgariser les thèmes de l'environnement et sa protection. Le projet a été inscrit depuis cinq ans mais n'a toujours pas été réalisé et butte sur le choix du site non encore arrêté. Ensuite, la loi de 2007, relative à la gestion des espaces verts, est complètement ignorée. Le jardin public est toujours dans un état de dégradation avancée et déplorable alors qu'il y a quelques années une opération de réhabilitation a été engagée à la suite d'une initiative locale. L'espace vert de Haï M'rah est aussi abandonné alors qu'une étude pour l'aménagement de cet espace avait été réalisée à l'époque par la municipalité. Concernant la gestion des déchets ménagers et assimilés, la situation est encore plus préoccupante. Les services de la commune éprouvent de plus en plus de difficultés à collecter les déchets ménagers à travers une agglomération qui enregistre une forte croissance urbaine. Le projet de schéma de gestion des déchets assimilés dont l'étude a été lancée en 2007 par la direction de l'Environnement de la wilaya n'a pas encore vu le jour. La raison tiendrait, selon nos sources, au fait que des réserves ont été formulées aussi bien par les services de l'Environnement que par une association écologique de protection de l'Environnement.