Conceptions neuves ayant une relation directe avec ce que vit l'Algérie dans le contexte mondial. » Paroles de la ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique, le professeur Souad Bendjabellah, à l'ouverture du séminaire national sur l'économie de l'environnement et le développement durable organisé par l'Institut des sciences de gestion du centre universitaire Yahia Farès de Médéa, durant les journées des 6 et 7 juin. Avant de laisser la parole aux intervenants, elle précisera que l'économie est fondée sur quatre points : d'abord l'amélioration de l'environnement des entreprises à travers l'assainissement des systèmes bancaires, l'infrastructure et les équipements permettant la communication tels l'Internet, l'intranet, le téléphone mobile, le tout servant à l'acheminement de la connaissance, puis les entreprises et leur organisation et enfin l'éducation nationale ainsi que la formation professionnelle et la recherche scientifique. Pour elle, il faut construire le développement durable et l'université n'est pas dissociée du reste des secteurs. Egalement à l'ordre du jour, surtout en ces lieux, le développement rural. La ministre invitera les participants à publier les actes du séminaire et pour ce faire, prendre attache avec le ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire : « Il faudra donner les actes de cette rencontre à la commission scientifique du ministère de l'Environnement pour que cela soit publié », dira-t-elle. On apprendra qu'il existe à travers le territoire national 27 laboratoires de recherche et que 700 projets exécutés ont été donnés à l'organisme spécialisé pour le suivi. « Le prolongement pour la concrétisation des travaux de recherche a été assuré dans les domaines du phosphate, de l'olive et des dattes », dira la ministre en évoquant le nombre de 4000 visiteurs durant seulement trois jours à l'exposition des travaux de recherche pour 700 projets. Les premiers intervenants, MM. Hamidouche et Semahi, exposeront tour à tour les questions de « développement humain à lier avec le développement durable » et « l'économie de l'environnement et développement durable ». Les questions seront nombreuses et quelques-unes méritent d'être retenues telles que la portée culturelle de la thématique, l'impact de l'ouverture du pays sur l'économie mondiale, les stratégies de développement durable à la lumière du PPDA — 1000 projets en cours de réalisation, dont 75 pour la wilaya de Médéa. La synthèse pour ces premières questions sera donnée par la ministre chargée de la Recherche scientifique en déclarant : « Il faut réfléchir dans un cadre de mondialisation avec une approche territoriale et des actions locales. » Plus de vingt interventions au programme, des cellules de réflexion comprenant 32 interventions émanant de 20 universités : programme riche pour ces deux journées, dont les actes sont déjà regroupés sur CD afin que le maximum de personnes en profite. Il sera noté parmi les titres des interventions : « Les déchets hospitaliers et la protection de l'environnement », « De la gestion des déchets : contraintes dans les villes algériennes - cas de Tizi Ouzou », « Les mesures économiques et juridiques pour la protection de l'environnement », « Rôle de l'OMC dans la réalisation du développement durable dans les pays développés », « Les problèmes de l'environnement dans le monde arabe et les moyens d'y remédier » , « Implication - ou utilisation - des services des Impôts dans la lutte contre la pollution ». Il est bon sans doute de faire remarquer avec le wali de Médéa que la période n'est pas propice à la réflexion à travers l'implication des étudiantes et étudiants au vu de la période des examens ; le wali ne demeurera pas négatif puisqu'il félicitera l'université d'être ouverte sur les préoccupations de la société.