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Transition numérique : Le grand ratage
Publié dans El Watan le 15 - 10 - 2019

Pour plusieurs entreprises, l'informatique et les télécoms sont indispensables à leurs activités. La majorité d'entre elles gèrent tout le flux d'informations (contacts, achat de matières, vente, tenue des stocks, gestion du personnel) ainsi que les processus de conception et de fabrication de leur production.
La connexion internet du centre VFS Global d'Alger, chargé de la collecte des demandes de visa vers la France, a été rétablie par l'Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE), a annoncé hier le site Visa-Algérie.
L'ARPCE a réagi, dimanche soir, en précisant que «toute exploitation d'un réseau virtuel privé (VPN) en dehors du cadre réglementaire représente une violation aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur, et que l'exploitant est tenu de le déclarer et de se conformer au dispositif mis en place».
L'opérateur Smart Link Communication (SLC) était l'entreprise qui assurait la connexion la plus stable et la plus puissante en Algérie.
Dans son portefeuille d'un millier de clients, il y avait des ambassades, des institutions, comme les douanes ou des ministères, des entreprises étrangères et les plus grandes entreprises nationales, comme Sonatrach, la compagnie nationale d'hydrocarbures, première entreprise africaine, qui pèse 30% dans le du PIB algérien.
L'opérateur télécom privé Icosnet a récupéré tous les marchés du Wimax et de l'internet sans fil détenus par la société SLC. Il est l'un des plus anciens providers, lancé en Algérie en 1999, et se positionne comme un opérateur d'accès internet et de solutions de télécommunications et s'impose aujourd'hui sur le marché de la convergence voix et données pour les PME/PMI et les grands comptes multinationaux installés en Algérie.
L'opérateur public Algérie Télécom peut fournir un très haut débit grâce à la fibre optique, mais, dans les lieux où il est possible de l'installer, il faut compter plusieurs semaines, voire plusieurs mois de délai. Au-delà de cette affaire, les spécialistes rappellent que les télécoms sont un accélérateur économique.
Dans le contexte actuel, les professionnels du secteur s'inquiètent pour l'image et la compétitivité du pays. «La régulation, quel que soit le domaine, doit d'abord être synonyme de simplification et d'harmonisation, jamais de blocage et encore moins d'interdiction», avait affirmé dans un de ses interventions Ali Kahlane, vice-président du Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (CARE). Le retour au monopole d'Algérie Télécom (AT) est un obstacle à l'émancipation économique selon les règles du marché.
Pour les entreprises, l'informatique et les télécoms sont indispensables à leurs activités. La majorité d'entre elles gèrent tout le flux d'informations (contacts, achat de matières, vente, tenue des stocks, gestion du personnel) ainsi que les processus de conception et de fabrication de leur production.
Contacté par El Watan, Younes Grar, consultant dans le domaine des TIC, apporte son éclairage. «Il y a ceux qui optent pour le VPN sans le déclarer. Mais l'ARPCE prend des décisions dans le flou total. Sur quelle base et sous quelles conditions le VPN doit être autorisé ou non ?
Est-ce que n'importe quelle entreprise doit le faire ? Beaucoup le font à titre privé. Les entreprises déclarent en général et communiquent en chiffrant leurs données dans le réseau sans donner les détails. Ils seront fournis quand il y a un problème au niveau de la justice», dira-t-il.
Les VPN sont utilisés pour relier les différentes agences d'une entreprise où qu'elles se trouvent dans le monde : siège, succursales, maison particulière d'un employé éloigné. Souvent, cette connectivité est utilisée pour le courrier électronique et pour le partage d'applications et de fichiers.
En retrait de la révolution du numérique
Pour lui, les sociétés algériennes sont en grande difficulté. «A travers le monde, les entreprises se dirigent graduellement vers la numérisation et tout ce qui est digital (dans le marketing essentiellement), lorsqu'elles communiquent avec leurs clients, on parle de plus en plus de banque et poste mobiles.
Toutes ces applications et solutions ne peuvent pas fonctionner sans une connexion fiable. Les organismes mondiaux, comme l'UIT, disent que le minimum d'une connexion est 4 mégabits pour un citoyen, pour une entreprise de 10 à 20 mégabits, qu'elle soit stable et disponible 24h/24 et n'importe où.
Ce qui n'est pas le cas en Algérie. La qualité de la connexion est faible et n'est pas disponible de la même manière avec la même qualité à travers tout le territoire national», ajoute-t-il. Dans une société de plus en plus numérisée, la digitalisation des entreprises devient un enjeu majeur pour répondre aux nouveaux défis de collaboration, de notoriété et d'expérience utilisateur. «Y aura-t-il deux poids, deux mesures pour une entreprise qui veut communiquer avec ses clients ?
Celle qui aura une bonne connexion va donner du service et celle qui n'en n'a pas va continuer avec les papiers et demander à ses clients de se déplacer. Cela fausse la stratégie de l'entreprise», conclut-il. L'infrastructure est faible au niveau national, des communes ont la fibre optique et d'autres n'ont même pas les câbles, ni la couverture 2/3G.
Certaines entreprises travaillent avec des partenaires étrangers, comme par exemple Renault Algérie ou Huawei Algérie, et veulent communiquer avec fluidité, comme c'est le cas avec les autres bureaux à travers le monde.
Quand elles envoient un mail, ce dernier doit parvenir à son destinataire, ou un document d'un giga, il doit être téléchargé rapidement. Autre aspect : la maintenance des équipements de production se fait en ligne. Il ne faut pas perdre de vue la concurrence entre les entreprises : il faut qu'elles s'adaptent aux technologies (page Facebook, chaîne YouTube), à quoi ça va leur servir si elles sont, par exemple, filtrées.


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