L'assemblée générale élective de la JSM Tiaret est prévue, ce lundi, à la salle des conférences « Mustapha Mekki ». Sa tenue intervient après deux années de gestion par un directoire désigné par le wali et la mésaventure qu'a vécue le club avec à la clef un monumental ratage qui a coûté une accession en D2, largement à la portée des enfants de Sidi Khaled. La JSMT évoluera, bien malgré elle, en inter-régions centre-ouest. L'épisode lié aux sanctions infligées par la ligue inter-régions de football ont été sévères. Paradoxalement, la FAF, qui a levé cette sanction, est intervenue sans qu'il n'y ait réponse officielle de la part du TAS (Tribunal arbitral des litiges sportifs) ainsi saisi. Ce qui compte, désormais, c'est l'avenir immédiat du club. Les potentiels et sérieux repreneurs ne pointent pas. Du moins officiellement. Le patron de GBS, M.Aïssa Belhocine, a fait part de son vœu de quitter la JSMT dépité par « les manœuvres extra-muros » et « l'absence de soutiens francs ». Une annonce que beaucoup de joueurs ne partagent pas, eux qui ont vécu sous l'ère de cet homme des moments de pleine quiétude côté finances. La direction de la jeunesse et des sports, soucieuse d'inscrire le club dans la légalité, s'affaire à peaufiner la liste des membres de l'AG. Une liste où, en plus des personnes inscrites à la DRAG, s'ajoutent des noms de personnalités marquantes, à même d'impulser ce plus psychologique. A vrai dire, le sort de la JSMT n'est pas enviable. A l'heure où l'Algérie ambitionne de se projeter vers le professionnalisme, à Tiaret, ville millénaire chargée d'histoires, ce sont d'éternelles petites gens sans envergure qui continuent de polluer l'environnement de l'équipe. Celle-ci continuera à voguer au gré des humeurs malveillantes et calculs d'intérêts étroits. Jusqu'à quand ?