Le lotissement 272 sans eau Les locataires du lotissement 272 sis au quartier populaire « Satal » au chef-lieu de la wilaya se plaignent de la rareté de l'eau potable en ces jours de grandes chaleurs. « Nos robinets sont taris depuis déjà une semaine et nous craignons que la situation perdure », a tenu à nous exprimer un chef de famille avant d'ajouter : « Au moment où l'eau coule à flot dans certaines cités et est même utilisée pour le lavage des voitures, nous continuons à souffrir de son indisponibilité ». Cette situation, soulignent d'autres, « est la conséquence de l'utilisation de certains foyers du système d'absorption en usant des pompes électriques avec tout ce que cela peut constituer comme risque » L'inspection du travail s'attaque aux mauvais employeurs Veillant sur le respect des lois régissant le monde du travail, l'inspection du travail de Relizane a, selon ses cadres, opéré des visites inopinées sur plusieurs chantiers et autres fabriques de la wilaya pour s'enquérir des conditions de travail des travailleurs. Ainsi, l'on a soulevé pas moins de 45 infractions avec le recensement de quelque 75 employés non déclarés au niveau des services de la CNAS (Caisse nationale des assurances sociales). « Ce constat alarmant nous oblige à multiplier nos efforts pour mettre en garde les employeurs et leur rappeler leurs devoirs et responsabilités vis-à-vis de leurs employés », a tenu à expliquer un cadre de l'inspection, avant d'ajouter que « des mises en demeure seront envoyées aux fauteurs débusqués ». Dix ans de prison pour le faussaire de son casier Le tribunal criminel près la cour de Relizane, a condamné, lors de sa deuxième session ordinaire, le dénommé D.A., âgé de 40 ans, à dix ans de réclusion criminelle pour faux et usage de faux. La genèse de l'affaire remonte à 2009 lorsque l'accusé, intéressé par un concours, n'a pas hésité à falsifier son casier judiciaire lourd de plusieurs condamnations. Atterrissant au niveau des services des fichiers, le document est alors avéré « nul ». Ainsi, D.A. fut accusé d'un autre crime. Sa défense, ayant axé sa plaidoirie sur les conditions sociales de l'accusé, n'a pu convaincre le tribunal qui est venu, après les délibérations, prononcer son verdict après que le représentant du ministère public ait requis 12 années de prison.