Lorsque nous avons entamé ce reportage, les citoyens nous ont fait part de deux faits assez récents mais frappants à Bouira. Il y a, d'une part, et ce depuis quelques années, le nombre sans cesse grandissant de véhicules mais surtout, et c'est là le hic, les inconvénients que cela provoque. En effet, la ville étouffe à longueur de journées. Ruelles ou boulevards, sont sans cesse submergés créant ainsi des bouchons et des embouteillages qui n'en finissent pas. Pourtant, les principales voies de l'agglomération ont été refaites, élargies et asphaltées, avec, en sus, des ronds-points qui devraient permettre une meilleure fluidité de la circulation. Mais, cela ne semble pas être une solution. Bien au contraire, l'élargissement des voies est devenu une aubaine pour les conducteurs qui font fi des règles élémentaires de la conduite routière. Car le non-respect du code de la route et la passivité des agents de l'ordre public sont les facteurs de cette anarchie, dans le domaine, qui caractérise le chef-lieu de wilaya. D'autre part, il y a également le phénomène des parkings illicites que sont les abords des trottoirs des principales voies. En effet, depuis un certain temps, des citoyens, des jeunes pour la plupart, ont transformé ces espaces en « parkings ». Une opportunité inespérée pour ces adeptes du gain facile qui « soutirent » aux usagers qui y stationnent leurs véhicules des sommes, certes modestes mais injustifiées. A titre d'exemple, il suffit de faire un tour du côté la gare routière, soit au niveau du nouveau marché couvert et la voie menant du premier rond-point au second ou encore du côté de la Sonelgaz pour se rendre compte de cette pratique, certainement prohibée mais jusque-là impunie.