Réseau de trafic de cartes grises : Des peines de 2 et 5 ans fermes requises contre les accusés Le pôle judiciaire spécialisé, sis au boulevard Boudjeriou, a examiné, ce mardi, une affaire de trafic de cartes grises à l'Est du pays. Vingt-quatre (24) accusés, dont des agents du service des cartes grises de la daïra de Hamma Bouziane (Constantine) et de celui de la daïra de Aïn Berda (Annaba), ont comparu devant le juge. Une peine de 5 ans de prison ferme assortie de 50 000 DA a été requise à l'encontre de sept parmi les mis en cause pour introduction frauduleuse de données dans le système de traitement informatique du service des cartes grises avec modification de données, et deux autres peines de 2 ans de prison ferme, assorties de la même amende (50 000 DA), contre quatre accusés pour participation, et contre le reste des mis en cause pour fausses déclarations dans le but d'obtenir un document administratif. L'affaire est mise en délibéré pour le 6 juillet prochain. Les faits remontent à l'année 2008 quand la section de recherches de la gendarmerie nationale a été destinataire de renseignements faisant état d'une large opération de falsification au niveau du bureau de transit de voitures de la wilaya de Constantine, ayant ciblé le réseau d'enregistrement des véhicules. Selon le procès, les accusés falsifiaient les papiers des voitures volées ou même de celles vendues aux marchés de véhicules, ainsi que les plaques d'immatriculation. Ces actes frauduleux ont été découverts au niveau de la daïra de Aïn Berda, à Annaba, avec le dossier d'un véhicule, lequel s'est avéré faux. Université Mentouri : Le recteur ferme le siègedu syndicat des enseignants Deux années après la constitution de la section syndicale des enseignants, affiliée à l'UGTA (SNEU), et l'ouverture d'un siège au niveau de l'université Mentouri, le recteur a décidé de fermer ce siège sous prétexte que le bureau syndical n'a pas fourni la liste de ses membres. Cette décision, survenue à la fin du mois de mai, entrave l'activité de la section et empêche de réunir les adhérents, notamment à cette période qui correspond avec l'effort déployé par le syndicat pour faire avancer la question des enseignants sans logement. D'ailleurs, la fermeture du bureau est survenue au lendemain de la publication par El Watan d'un communiqué émanant du syndicat, dans lequel le rectorat était pressé de s'exprimer sur le cas des 550 enseignants sans logement et de présenter des solutions. Etait-ce une réaction de la part de Djekoun ? Tout porte à le croire puisque l'argument devient fallacieux à partir du moment où il aurait été plus correct de fermer le bureau deux ans auparavant ! En tous cas, c'est l'avis du SNEU qui, dans une réponse adressée à l'administration en date du 19 mai dernier, s'étonnait du refus du rectorat de participer à une réunion organisée par la section syndicale au sujet des logements et l'utilisation, comme une épée de Damoclès, d'un argument pour le moins dépassé. Le responsable du bureau syndical, Khaled Bessila, relève de sa part qu'une telle mesure ne peut être valable que si elle vient de la justice ou bien des instances syndicales supérieures, conformément aux dispositions de la loi 90/14, relative à l'activité syndicale. Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, le syndicat se félicite en revanche de la volonté du rectorat de donner écho au problème soulevé autour des logements, bien que cela ne dépasse pas encore le stade de la rumeur. Le communiqué souhaite cependant que le rectorat veille à informer les enseignants concernés, et de façon officielle, sur sa démarche. Crainte de cross-connexion à la cité Emir Abdelkader Les habitants de la rue Miroud Amar, située en contrebas de la cité Emir Abdelkader, ont encore une fois exprimé leurs inquiétudes sur les risques d'une cross-connexion. Ils ont en effet constaté que le réseau d'évacuation des eaux usées traversant leur rue, endommagé depuis plusieurs mois, et dont nous avons fait écho dans une précédente édition, déverse, de nouveau, des eaux pestilentielles, s'écoulant le long des trottoirs. Une partie de cette eau stagne à proximité de l'endroit où ont été effectués récemment des travaux de réfection d'une conduite d'eau potable dont la fosse n'a pas été d'ailleurs complètement comblée. Ces riverains affirment, d'autre part, avoir sollicité à maintes reprises les services concernés, notamment le délégué du secteur urbain de la cité Emir Abdelkader, dont dépend leur quartier, afin de procéder à la réparation des canalisations endommagées, mais sans résultat. F. R., Nouri Nesrouche, Selma B.