Les joueurs espagnols, après la désillusion subie contre la Suisse (0-1) lors de leur entrée dans le Mondial-2010 (groupe H), sont désormais tournés vers le rendez-vous crucial de lundi contre le Honduras, « une finale » pour le stoppeur Gerard Piqué. « Il faut maintenant aborder le match contre le Honduras comme une finale, tenter de remporter les trois points et en faire de même ensuite contre le Chili, a souligné vendredi Piqué en conférence de presse. Il nous reste deux finales et nous devons les aborder comme telles. » « Les supporters ont confiance en nous, car nous sommes certains d'être capables de nous en sortir », a de son côté assuré le milieu Xabi Alonso. « La rencontre contre les Honduriens est fondamentale pour nous : on n'a plus droit à l'erreur », a néanmoins poursuivi le joueur du Real Madrid, résumant la situation délicate dans laquelle s'est mise la Roja, 3e du groupe H (0 point) après sa désillusion de mercredi. Appelé à réagir aux propos du sélectionneur du Honduras, Reinaldo Rueda, qui a estimé que le Chili était « le rival le plus difficile » du groupe, Xabi Alonso a répondu que c'était « son opinion et elle est respectable ». « Les Honduriens n'ont pas fait un bon résultat contre les Chiliens (défaite 0-1, ndlr), c'est pourquoi ce match contre nous est aussi important pour eux. Ils sont forts physiquement, avec des joueurs solides derrière qui vont nous compliquer la tâche », a-t-il ajouté, conscient que l'adversaire se sera probablement inspiré de l'exemple suisse. « Devant, ils sont puissants, ils vont miser sur la rapidité de leurs attaquants dont nous devrons nous méfier », a poursuivi Xabi Alonso, alors que la Seleccion s'est soumise à une session vidéo dans la matinée, avant de s'entraîner dans l'après-midi à 17h30.