Seuls quarante-deux (42) hôtels classés et non classés activent à Annaba. Rares sont ceux qui procèdent annuellement à des aménagements ou autres travaux de rénovation de leur établissement. Aujourd'hui, les hôtels sont, pour la plupart, dans un état de dégradation. Même l'hôtel Seybouse international, qui était pourtant leader sur la place de Annaba avec ses 288 chambres, dont 12 suites juniors, a été rétrogradé : de 5 étoiles, il en est à 4, suite à des aménagements qui n'ont eu aucun impact en matière d'accueil et de prestations de service. La saison estivale à Annaba est assurée par le seul complexe touristique Sabri, l'une des plus importantes infrastructures hôtelières de la wilaya qui ne cesse d'améliorer son standing. Implanté dans un endroit stratégique, entre la plage Refès Zahouane (ex-Toche), à 6 km du centre-ville, et doté d'une salle polyvalente, ce complexe ambitionne, en premier lieu, d'être professionnel. Inauguré en août 2008, donc encore tout neuf, il n'avait drainé que 9,40 % de touristes en fin de saison 2008. En 2009, il accueillera 32,40 % des 4 millions d'estivants. « En dépit de la marina qui est toujours en étude, l'hôtel a eu l'exclusivité d'avoir décroché l'autorisation pour concrétiser son ambition de prolonger son hôtel d'un centre de thalassothérapie ; le premier en Algérie qui a pensé au développement de son établissement », nous déclare M. Ayad, le directeur de l'hôtel. Toujours selon le même responsable, il est également question d'une infrastructure sportive, unique en son genre, dotée d'équipements ultramodernes et appropriée à la pratique sportive pluridisciplinaire. Celle-ci sera exploitable dans 6 à 7 mois, affirme-t-il. Et d'ajouter : « Nous allons recevoir beaucoup d'estivants au mois de juillet à cause de l'avènement du mois de Ramadhan en pleine haute saison, en août. Pour assurer la sécurité des baigneurs et l'animation nautique, on a intégré le club des plongeurs de Annaba à l'hôtel. »