Tous les samedis, les jeunes de Colibris Vert, un groupe écologique dynamique et bénévole, se donnent rendez-vous à proximité de la faculté de médecine pour entamer une journée verte : ramasser du plastique. En fait, il s'agit d'une «procession» – composée de toutes les catégories de la société, dont des enfants accompagnés –, qui va à la traque de cette matière chimique. «Notre objectif est d'inciter au tri sélectif, en commençant par le plastique. Les bouteilles collectées sont transformées en ouate, et leur poids nous permet d'acheter des arbustes et de les planter dans les espaces publics», nous explique Meryem A. Débordant d'énergie, les bénévoles, fidèles «disciples» d'Antoine Lavoisier – sans le dire – font de cette citation du chimiste, philosophe et économiste français : «Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme», leur devise. Même si au fond, ce groupe est plus animé par la propreté, l'humanisme, l'amour de leur ville et le sens de la nature que par une quelconque philosophie. Colibris Vert n'est pas un groupe fermé. «Il est ouvert à tout citoyen aimant être entouré de verdure et vivant dans le bien-être…», explicite notre interlocutrice.