En juin 2009, la Ligue arabe, la convention Ramsar et le Programme des Nations unies pour l'environnement, ont organisé, au Caire, une réunion au cours de laquelle il a été demandé à la convention de faire davantage usage de l'arabe pour accroître la sensibilisation à son importance dans la région. En réponse à cette recommandation de la Déclaration du Caire, le secrétariat de la convention Ramsar vient de d'achever la traduction de la première série de documents demandés par les participants de cette réunion. Il sont disponibles sur son site internet (www.ramsar.org) et concernent pour un première phase les textes fondamentaux comme le Plan stratégique Ramsar 2009-2015, le Manuel de la convention de Ramsar, le Manuel de l'utilisation rationnelle, le Manuel des politiques nationales pour les zones humides. Pour rappel, la convention Ramsar est un traité intergouvernemental qui sert de cadre pour la conservation et l'utilisation rationnelle des zones humides d'importance internationale. Aujourd'hui, elle compte 160 parties contractantes qui ont placé 1890 sites sur la liste Ramsar, qui totalisent 185,45 millions d'hectares. L'Algérie a inscrit 46 sites depuis 1983, soit près de 3 millions d'hectares. L'inscription d'un site sur la liste Ramsar, contrairement à l'idée répandue, n'apporte aucune forme de protection internationale, seulement une reconnaissance de son importance. En revanche, elle engage les pays qui inscrivent leurs sites à mener des actions et des politiques de conservation et d'utilisation rationnelle, notamment par les plans de gestion, à condition qu'ils soient mis concrètement en application.