L'élimination en 16es de finale de la coupe d'Algérie, dimanche dernier face au WA Boufarik, n'en finit pas de mettre le Mouloudia sous tension, dans le sillage de la crise que le club vit depuis quelques semaines. Une tension qui ne cesse de s'exacerber, alors que le MCA s'apprête à renouer avec le championnat, samedi à l'occasion du coup d'envoi de la phase retour avec un déplacement périlleux du côté de Aïn M'lila. En effet, toujours sans entraîneur en chef, le coach intérimaire, Mohamed Mekhazni, qui a accepté une nouvelle fois d'assurer l'intérim après avoir annoncé son retrait après le match de coupe, semble hésitant à diriger l'équipe samedi prochain face à l'ASAM. Et pour cause : la séance de reprise de mardi, à l'ESRHA de Aïn Benian, a été houleuse, avec d'abord des accrochages verbaux entre le coach et certains joueurs, suivis d'une descente d'un groupe de supporters, obligeant les joueurs à fuir le centre en douce, pour éviter la colère des fans. Par ailleurs, plusieurs joueurs boudent, à l'image de Djabou qui n'a pas encore repris les entraînements, ne donnant plus signe de vie depuis le match face au WAB, où il s'était accroché avec Mekhazeni, en passant par Farid Chaâl écarté du groupe lors de ce match et qui risque de l'être à nouveau, samedi, face à l'ASAM, alors qu'il insiste toujours pour rejoindre le championnat saoudien. Tant d'éléments et une tension qui ne cesse de s'exacerber, alors que le MCA est toujours sans entraîneur chef, avec Casoni qui attend son argent, dont le transfert est bloqué comme l'a affirmé Abdenacer Almas à El Watan, en précisant que le Français ne débarquera à Alger pour négocier la poursuite de son aventure ou la résiliation de son contrat, que lorsqu'il touchera ses salaires impayés, laissant ainsi la direction algéroise dans l'expectative, avec l'impossibilité d'engager un nouvel entraîneur, tant que rien n'a été réglé avec Casoni.