Aucune indication n'a été fournie sur l'état d'exécution du dossier de création de l' entreprise publique de transport urbain ni sur les préparatifs matériels pour la concrétisation de ce projet. Très attendue, la nouvelle entreprise publique de transport urbain tarde à voir le jour, malgré l'annonce de sa création, en novembre dernier, par le ministre des Transports, Amar Tou. Celui-ci avait, on s'en souvient, inauguré son siège à Béni Ouadrène, à 7 km au sud de Chlef, et officialisé sa naissance devant les autorités locales et responsables du secteur. Depuis, aucune indication n'a été fournie sur l'état d'exécution de cette décision, ni sur les préparatifs matériels pour la concrétisation de ce projet. Pourtant, les autorités centrales et les habitants de la région misaient beaucoup sur cette nouvelle société pour organiser le chef-lieu de wilaya et améliorer les conditions de transport des citoyens. En effet, sa création devait mettre fin à l'anarchie qui règne en la matière, du fait de la gestion incontrôlée et des dépassements des jeunes transporteurs monopolisant ce service public. Ces derniers ne respectent ni le cahier des charges ni les horaires de passage et de stationnement, n'hésitant pas à perturber la circulation et à mettre en danger la vie des usagers. La direction des transports ainsi que les services de contrôle semblent impuissants devant cette situation qui donne une si mauvaise image d'un secteur censé contribuer au déplacement des populations.