Brouille au sein de l' Ugta : Le secrétaire de l'union locale Ouest réagit Le secrétaire de l'union locale ouest de l'UGTA, Abdelwahab Arafa, a tenu à apporter des précisions, hier, lors d'une conférence de presse animée à la maison du syndicat Abdelhak Benhamouda, suite aux déclarations de l'ex-secrétaire de wilaya, Abdelkader Mehdi, faites lors d'une rencontre avec la presse ce lundi. Le conférencier rejette en bloc les propos « diffamatoires », selon lui, de Abdelkader Mehdi. Il affirme que ce dernier est en train « de pousser la situation au pourrissement et de semer la zizanie parmi les travailleurs ». Abdelkader Mehdi, qui a été suspendu de toute activité syndicale le 25 mai passé par Sidi-Saïd « pour non-respect des instructions données par le secrétaire général de l'UGTA » et pour un travail « qui ne répondait nullement à la déontologie syndicale, et qui constituait un acte de déstabilisation des instances syndicales de la wilaya », avait déclaré que Sidi-Saïd « a été induit en erreur » par des personnes de son entourage, ayant agi « par pur esprit de vengeance ». Il est allé jusqu'à mettre en doute les « procès-verbaux d'assemblées des sections syndicales », disant que ces derniers sont « falsifiés ». « Comment ose-t-il porter de graves accusations en public ? C'est une atteinte à l'UGTA et à tous les travailleurs », ajoutera Abdelwahab Arafa, qui n'écarte pas l'option de déposer plainte contre l'ex-secrétaire de wilaya. Dans un P.-V. de réunion de l'union locale ouest, en date du 13 juillet, il est mentionné que Abdelkader Mehdi « ne représente que lui-même et n'a jamais été élu secrétaire de wilaya par vote ». Les sections syndicales de l'Entv, du centre de formation professionnelle de la zone industrielle Palma et de la cité universitaire Zouaghi Slimane 1, ont réagi aux déclarations de Abdelkader Mehdi par le biais de requêtes dont nous détenons des copies. Dans ces dernières, il est dit, entre autres, que « le responsable déchu a saisi l'opinion publique par le biais de lettres empruntes de mensonges ». Centre de réadaptation de Boussouf : 49,40 % de réussite au bac Le centre de réadaptation de Boussouf a enregistré un taux de réussite au bac de 49,40%, selon les chiffres communiqués par la direction de l'éducation. Un résultat jugé satisfaisant dans cet établissement pénitentiaire choisi comme centre d'examen au niveau de la wilaya de Constantine. L'on saura que les heureux lauréats auront la possibilité d'effectuer les inscriptions universitaires au même titre que tous les autres bacheliers, surtout que le centre de Boussouf est doté de micro-ordinateurs connectés au réseau Internet. Ceci, dans l'attente de poursuivre des études universitaires en fonction de la réglementation en vigueur dans les lieux de détention. Rappelons que sur les 1 700 pensionnaires, 1208 sont inscrits régulièrement aux cours de différents niveaux, soit 71 % des détenus, selon le responsable de cette maison d'arrêt. L'on notera, par ailleurs, le cas de 108 détenus qui suivent avec succès les cours d'alphabétisme, alors que l'établissement compte 18 étudiants à l'université de formation continue (UFC), option droit des affaires et relations internationales, qui poursuivent leur formation à l'intérieur du pénitencier tout en bénéficiant de visites spéciales d'évaluation de la part de leurs enseignants. S. A., Selma B.