Alerte aux incendies L'été est, décidément, la saison des pyromanes par excellence. Plusieurs foyers d'incendies ont déjà fait leur apparition, ces dernières semaines, à travers plusieurs localités de la wilaya de Bouira. Il s'agit principalement des feux de récoltes et les feux de forêt, du moins d'après ce qui a été enregistré jusqu'à présent. Selon les statistiques émanant des services de la Protection civile, plus d'une centaine d'hectares de blé et d'orge et près de 5000 arbres fruitiers dont des oliviers, ont été ravagés par les feux depuis le début du mois de juillet. Le phénomène n'est pas nouveau. Chaque année à Bouira, rappelons-le, des superficies considérables de récoltes sont détruites par les feux. Pour l'année 2009, plusieurs foyers d'incendies ont été enregistrés à travers tout le territoire de Bouira. Cette catastrophe à la fois écologique et économique a fini par réduire en cendre des centaines d'hectares et plus de 25 000 arbres. Les forêts ont été considérablement touchées par les incendies. Le Parc national de Djurdjura (PND) a été le plus exposé aux risques d'incendies durant ces dix dernières années. À titre de rappel, depuis 1998, le parc de Djurdjura a beaucoup perdu de sa faune et de sa flore. Afin d'éviter tout embrasement, la sensibilisation et la vigilance devraient être de mise et sans faille. Tizza (Ouled Rached) : Les villageois en collère Les habitants de Tizza ont fermé la semaine dernière, le siège de l'APC d'Ouled Rached. Ils étaient des dizaines à venir réclamer l'amélioration des conditions de vie dans leur village. La plate-forme de revendications porte plusieurs points. À commencer par le CW 24, du moins la partie qui traverse leur douar qui est totalement dégradé. Les villageois exigent à ce que le tronçon soit pris en charge en priorité. L'assainissement, l'habitat rural, l'eau potable sont les autres points soulevés par les protestataires. La population de Tizza a demandé à ce qu'une enquête sur la manière avec laquelle a été réalisé le réseau AEP au niveau de leur village, soit ouverte. Il est question aussi de l'éclairage public et d'un stade de proximité. Contacté par nos soins, le p/APC a affirmé que la réhabilitation de CW 24 aura lieu prochainement. Quant au réseau d'assainissement, le maire déclare que les services techniques de la daïra ont effectué une visite sur le terrain il y a quelques jours, et une fiche technique a été établie à cet effet. Il reste donc l'inscription du projet. Pour ce qui est de la pénurie d'eau potable, l'édile a souligné que les compteurs et les robinets ne sont pas encore installés dans les foyers. Ex-Caserne de Sour El Ghozlane : L'APC veut récupérer le terrain Située en plein centre-ville de Sour El Ghozlane, l'ex-caserne érigée en 1850, occupant 7 hectares est dans une situation très lamentable. Elle est devenue un dépotoir et lieu de débauche, a-t-on constaté sur place. De nombreux citoyens que nous avons rencontrés aux alentours de cet édifice historique s'interrogent sur le sort de l'un des vestiges classé comme patrimoine national. « Comment se fait-il qu'un projet est bel bien alloué, mais les travaux de restauration ne sont pas encore lancés ? », s'interroge un jeune. Soulignons que le ministère de la Culture a dégagé un projet dont un budget assez conséquent pour la restauration des sites de Sour El Ghozlane dont l'ex-caserne. Cependant, le site se dégrade du jour en jour et les travaux ne sont pas encore lancés à ce jour. Les responsables de la culture de Bouira arguent à chaque fois l'absence des bureaux d'études spécialisés. Et pour faire face à cette dégradation de l'état de ladite infrastructure et l'exploitation de l'assiette, nous avons appris auprès des élus de la commune de Sour El Ghozlane que plusieurs correspondances ont été adressées au ministère de la Culture pour l'exploitation dudit site et notamment l'assiette de terrain qui avoisine les 7 hectares pour des projets d'équipements publics. « Nous attendons le OK des pouvoirs publics, mais à chaque fois ils nous répondent que ce site est classé comme patrimoine national », a déclaré le P/APC. Par ailleurs, la situation s'aggrave de plus en plus, du fait que le commun des habitants interpelle les différents responsables sur la situation actuelle régnant à ce niveau. « Le chemin traversant cette caserne est dangereux. Il est occupé de jour comme de nuit par des bandes. Regardez les cannettes de bière et autres déchets. Les dealers font leur loi ici », nous a déclaré un habitant. Ali Cherarak , Amar Fedjkhi