En l'espace de 10 jours, plus de 1200 arbres fruitiers ont été consumés par les feux et près de 30 hectares de céréales ravagés. Gare aux incendies! L'été arrive...La saison des pyromanes! Les feux de forêts et des récoltes sont une menace réelle et ne cessent de mettre en péril la récolte, voire toute la saison. Aux premières semaines déjà, le phénomène a fait des ravages. Plusieurs foyers d'incendies ont été signalés ces deux dernières semaines à travers tout le territoire de la wilaya de Bouira. Depuis le début de la semaine en cours, près de 400 arbres fruitiers et près de 26 hectares de blés et d'orge ont été ravagés par les feux, apprend-on auprès de la cellule de communication de la Protection civile de Bouira. Pas plus tard qu'avant-hier 100 oliviers ont été consumés au niveau de la commune de Djebahia et à M'chedallah où, signale-t-on, près de 100 arbres fruitiers ont subi le même sort. Le volume des pertes dues aux feux semble concerner beaucoup plus l'arboriculture. Selon les bulletins d'information de la Protection civile, plus de 1200 arbres fruitiers ont été ravagés par les feux en l'espace de 10 jours. La plupart des cas ont été signalés dans la région de M'chedallah à l'est du chef-lieu de wilaya. Selon le responsable de la cellule de communication de la Protection civile de Bouira, les pompiers ont réussi, au cours de leurs interventions, à maîtriser les feux mais non sans dégâts. Pour ce qui est des cas d'incendies, aucune piste criminelle n'a été relevée jusqu'à présent. Il s'agit de cas résultant généralement du manque de vigilance des agriculteurs. Faut-il rappeler aussi qu'on est en pleine période de moisson-battage, ce qui fait que le risque d'incendie est à son plus haut niveau. Chose qui devrait inciter les agriculteurs à prendre des mesures adéquates afin de protéger leurs récoltes en dépit de toutes les mesures prises dans ce sens, en début de saison. Chaque année on enregistre des foyers d'incendie à travers plusieurs localités de la wilaya. Cette situation ne fait en réalité que pénaliser le petit paysan et le secteur de l'agriculture. L'été ne fait que commencer. Le risque d'embrasement persiste toujours.