La Fédération algérienne de football (FAF) a rendu destinataire, hier, les ligues de wilaya d'une correspondance leur enjoignant de lui communiquer « avant le 31 mars 2020, la liste des huit (08) experts proposés par vos soins et accompagnés de leurs curriculum vitae (CV)…nous vous informons que les listes des (05) experts retenus par la fédération algérienne de football vous seront transmises après étude des CV des candidats proposés ». Quid de la loi 6-12 de janvier 2012 et du 23 juillet 2013 que la fédération ignore superbement. Elle persiste dans sa décision, voir le communiqué du 1er mars 2020, d'aller vers une assemblée générale élective des ligues de wilaya sans préalablement passer par l'étape de mise en conformité des statuts comme le recommande la loi 13-05 du 23 juillet 2013 qui a mis fin à la présence d'experts dans les assemblées générales. Il faut relever que ces derniers (experts) n'existent plus au niveau de l'assemblée générale de la FAF, de la ligue de football professionnel (LFP), ni de la ligue régionale. La correspondance de la FAF en date du 22 mars 2020 est en soi une flagrante transgression de la loi. Pour rappel, la LFP version Mahfoud Kerbadj, a été dissoute et ensuite refondée lors d'une assemblée générale constitutive (AGC) parce qu'elle n'avait pas procédé à la mise en conformité de ses statuts avec la loi de janvier 2012 et juillet 2013. Le TAS a rejeté le recours de la LFP au motif qu'elle n'avait pas procédé à la mise en conformité de ses statuts. La loi ne s'applique pas, de la même manière, à tout le monde ? Jusqu'à présent, les ligues de wilaya ne sont pas légalement constituées. Elles n'ont même pas le droit d'activer conformément à la loi. La présence d'experts au niveau de l'assemblée générale de la ligue de wilaya est une grave transgression de la loi 12-05 du 12 janvier 2012 et la 13-05 du 23 juillet 2013.