Réceptionnées il y a quelques années pour certaines d'entres elles, des structures commerciales ne sont paradoxalement pas exploitées et sont de ce fait livrées là la dégradation. A Bordj El Bahri, ces locaux ne sont toujours pas attribués. Toutes les fenêtres ont été cassées. Les réseaux électriques éventrés et les façades amochées par des graffitis. Pis encore, des marchands informels se sont installés durablement aux abords de la bâtisse. Un marchand s'est même autorisé d'installer sont étal de fortune devant la porte principale de la bâtisse. Outre ces locaux, il existe un marché réalisé il y a également plusieurs années, mais dont les locaux ne sont toujours pas attribués. La structure en question se trouve à quelques encablures d'un marché informel aux allures tentaculaires, «nous avons demandé à ce que ces locaux nous soient attribués, mais les autorités locales n'ont rien fait dans ce sens. Nous continuons à exercer en dehors du circuit illégal», confie un commerçant. A El Marsa, les locaux ont été attribués, mais ne sont également pas exploités. La plupart sont restés fermés. Seuls quelques bénéficiaires exploitent réellement ces locaux.