Le cercle des pays africains qui ont décidé de décréter une saison à blanc de leurs championnats de football de la saison en cours (2019/2020) ne cesse de s'élargir de jour en jour. Ainsi, après l'Angola, le Kenya, la Guinée, et plus récemment le Burkina Faso, c'était au tour des fédérations du Liberia, de l'Ethiopie et du Niger de mettre un terme au championnat de football professionnel de leur pays. La Fédération libérienne de football (LFA) a pris la décision avant-hier, en décrétant un arrêt définitif du championnat de Ligue 1, à l'arrêt depuis le mois de mars en raison de la pandémie de coronavirus, alors que la phase retour venait à peine d'être entamée. A cet effet, la LFA a décidé d'organiser des play-offs quand la situation le permettra, pour désigner ses représentants en Ligue des champions en Coupe de la CAF. Ces play-offs mettront aux prises les quatre premiers clubs au classement du championnat à son arrêt. Le même jour, la Fédération nigérienne de football a annoncé également l'annulation de la saison 2019/2020. Elle a décidé à cet effet d'annuler les accessions et les rétrogradations des clubs, et de reconduire ses représentants de cette saison en Ligue des champions (l'AS Sonidep) et en Coupe de la CAF (l'USGN) pour la prochaine édition des deux compétitions continentales interclubs. La Fédération éthiopienne, pour sa part, a non seulement décidé d'annuler le championnat de la saison en cours, où il restait 13 journées du championnat professionnel de la Ligue 1 à disputer, sans désigner ni vainqueur ni relégué, mais aussi de ne pas désigner des clubs pour la représenter dans la prochaine éditions de la LDC et de la Coupe de la CAF. A noter enfin, que comme l'Algérie, le comité d'urgence de la Fédération malienne de football (Femafoot) a décidé de poursuivre le championnat et la coupe «dès que la situation du pays le permettra», lit-on dans un communiqué de l'instance provisoire qui gère le football malien. Pour rappel, toutes les fédérations et associations affiliées à la Confédération africaine de football, devaient se positionner et transmettre leur décision à l'instance faitière du football africain, au plus tard mardi dernier, comme exigée par cette dernière. Certaines fédérations, à l'image de celle du Maroc, ont décidé de décaler, de quelques heures (aujourd'hui, ndlr) leurs réponses.