Dans les sept facultés que compte l'université Badji Mokhtar, 2250 nouveaux bacheliers ont, jusque-là, effectué leurs inscriptions en première année de l'enseignement supérieur. Cette opération devrait se poursuivre jusqu'au 6 août courant avec le reste des bacheliers. Au total, ce sont 8 254 nouveaux bacheliers qui sont attendus à la rentrée universitaire 2010-2011. Plusieurs d'entre eux, s'estimant défavorisés par leur orientation, ont introduit des recours par voie électronique, en attendant la rentrée de septembre où ils pourront formuler leurs demandes de transfert vers d'autres filières de leur choix. Le vice-recteur chargé de la pédagogie, Mohamed Manaâ, a affirmé que toutes les dispositions ont été prises pour étudier tous les cas de recours. L'université Badji Mokhtar a enregistré, à l'issue de l'année 2009-2010, la sortie d'une promotion composée de près de 11 000 étudiants, toutes filières confondues. En attendant, cette infrastructure vit au rythme des préparatifs de la rentrée 2010-2011 et s'apprête à faire face à un flux exceptionnel d'étudiants venus pratiquement de toutes les wilayas environnantes. Même si ces wilayas ont leurs propres centres universitaires, l'université Badji Mokhtar draine encore bon nombre de nouveaux bacheliers, convoitant les filières technologiques. Son développement s'est opéré quasiment d'une manière continue sur les différents sites que sont Sidi Ammar, Sidi Achour et Zaâfrania. Mais il a fallu attendre longtemps pour qu'une solution aux contraintes de « croissance » pointe avec l'inscription et la réalisation de mégacampus en mesure de répondre aux besoins croissants. L'université Sidi Achour et le nouveau pôle d'El Bouni, en perpétuelle expansion, contribuent, dans une large mesure, à dégager une solution de fond concernant le déficit en places pédagogiques et en structures d'hébergement, lequel déficit est aggravé par le peu d'intérêt porté alors aux nouveaux investissements. Le pôle universitaire qui a vu toute une nouvelle cité naître à proximité, regroupera, au-delà des filières des sciences humaines, celles des sciences médicales et celles juridiques. A. S. , T. G.