Au troisième jour des inscriptions définitives et au recours, l'Université d'Alger, Ben Youssef Ben Khedda, qui regroupe la faculté de Droit, la faculté des Sciences Islamiques et celle des Sciences Médicales, Pharmacie et chirurgie dentaire, a ouvert ses portes pour permettre aux lauréats orientés vers cette troisième filière de procéder aux inscriptions définitives. Fiers de leurs exploits, ces nouveaux inscrits se sont déplacés pour effecteur cette dernière démarche, leur permettant d'entamer à partir d'octobre, le cursus des études supérieures. Pratiquement tous les lauréats que nous avons rencontrés, venant s'inscrire définitivement en sciences médicales, pharmacie et chirurgie dentaire, ont obtenu la première filière de leur choix. «Le 16,48/20 que j'ai eu au BAC m'a permis d'accéder aisément à la filière de mon choix, pharmacie», a affirmé A. S. en présence de ses deux camarades du lycée Okba, Amel et Imène, venue procéder à la même démarche. La première, sa moyenne au BAC 16,07/20 lui a donné la chance, de réaliser le rêve de sa vie, poursuivre des études en médecine alors que la deuxième aura la possibilité, avec un 16,20/20 d'entamer en octobre prochain à Dergana, des études en Sciences médicales. Pour ces jeunes promus dont l'âge oscille entre 17 et 18 ans, c'est déjà un acquis. Le reste, allusion faite aux années d'études, ils comptent consentir tous leurs efforts pour parvenir à leur objectif. Pour rappel les sciences médicales (7 années d'études, pharmacie et chirurgie dentaire, 5 années chacune) comptent parmi les rares filières et écoles n'ayant pas basculé dans le système LMD. Cette année, compte tenu de l'intérêt que manifestent les nouveaux bacheliers aux filières scientifiques le ministère de l'Enseignement supérieur s'est vu obligé d'accroître les capacités d'accueil de ces filières pour contenir le flux des nouveaux inscrits. Hier, en début d'après midi, le nombre de lauréats procédant aux inscriptions définitivement s'est élevé à près de 300, dont plus de 215 filles. Selon le vice-recteur de l'Université d'Alger chargé de la pédagogie, M. Sellami Aziz, l'affluence sera certainement plus importante les jours à venir. «Les inscriptions définitives se font dans l'université ou l'établissement de formation par le nouveau bachelier en personne. Mais pour les lauréats du Sud, et plus précisément des wilayas de Tamanrasset, Illizi et Ghardaïa, le rectorat se contentera de la présence d'un ou de deux délégués qui se chargeront de l'inscription de leurs camarades. Cette faveur leur est accordée depuis quelques années déjà au niveau de toutes les universités du pays, en raison de la distance qui les séparent de la capitale et de la cherté du billet d'avion», a souligné M. Sellami. A l'instar de toutes les universités, l'université d'Alger a ouvert d'autres espaces, évitant aux nouveaux promus, de se déplacer en dehors de l'université. Plusieurs espaces ont été aménagés, de l'achat des timbres jusqu'aux bureaux de légalisation des documents universitaires. Pour rappel, les inscriptions se poursuivront jusqu'au 3 de ce mois. Mis à part les nouveaux bacheliers ayant été orientés vers la première filière de leur choix, puisque la forte moyenne obtenue au BAC leur accorde la priorité de l'option il faut reconnaître qu'il y a beaucoup de déçus, de l'orientation confiée au traitement électronique. C'est l'avis des bacheliers n'ayant pas été satisfaits de leur orientation. Parallèlement à cette opération les 9836 n'ayant eu aucun de leurs dix choix, ont droit au recours. Déçus, certains bacheliers estiment que l'affectation via Internet a failli. Sûre de ses propos, Amina estime ne pas comprendre sur quels critères elle a été orientée vers l'université des sciences sociales. «Au BAC, j'ai eu 14,46/20. Ma moyenne pondérée ( moyenne du BAC additionnée à ma moyenne en maths) s'est élevée à 14,75/20. Dans ma fiche de vœux, j'ai opté pour la filière commerce, puisque dans le guide, il est indiqué que la moyenne requise pour accéder à cette filière est fixée à 14/20. En tant que scientifique, je n'ai eu aucun de mes dix choix. A ma grande déception, je suis affectée à l'univestité des sciences sociales», regrette Amina.