Les habitants de la cité Chikhi, qui a vu son réseau d'AEP totalement rénové par les service de l'ADE, sous l'égide de la direction de l'hydraulique de la wilaya (DHW), attendent maintenant avec impatience la réfection des routes de leur quartier. Si ces résidants considèrent que le calvaire de l'eau n'est désormais qu'un mauvais souvenir, ils estiment en revanche qu'ils vivent actuellement un autre problème : l'état empoussiéré des artères qui menace leur santé. Au fait de la situation, les services de la commune comptent lancer une opération de bitumage provisoire en attendant le lancement d'une opération d'envergure pour ce quartier populeux. Il est temps d'agir, affirment certains qui se sont élevés contre le choix ayant donné la priorité aux artères principales (route de Constantine et route de Biskra) alors qu'elles étaient presque intactes. Un vaste programme de réhabilitation des routes de la ville vient d'être lancé, mais selon Ali Melakhsou, président de l'APC, les allées des 1 272 logements, celles de la cité Chikhi et surtout les allées Nezzar, en état de dégradation avancé, en raison des travaux de réhabilitation de réseaux d'AEP, seront bitumées dans les plus brefs délais. Le rond-point de la cité des 1020 logements, réputé pour son gigantisme, est lui aussi en pleins travaux de réaménagement. Ce point névralgique verra sa dimension amoindrie, ce qui permettra l'élargissement de la voie et par là même rendre plus fluide la circulation automobile, au grand bonheur des usagers. Selon le premier magistrat de la ville, le coût de cette opération est évalué à 25 MDA (millions). Par ailleurs, des sources responsables au niveau de l'APC, nous ont appris que les travaux de réalisation d'une esplanade au centre-ville seront bientôt lancés à l'ex-gare routière (SNTV). « Cette esplanade, d'un coût de 100 MDA, et dont les travaux démarreront incessamment, permettra de changer l'aspect de la ville », a ajouté notre interlocuteur.