Après une journée passée les pieds dans l'eau, le plus dur, pour certaines familles, ou pour les jeunes, est le retour sur la corniche dès 18 heures vers Oran. Il s'agissait, essentiellement, des estivants qui ne disposent pas de véhicules pour leur transport, surtout pour leur retour. Ils sont des centaines de familles, accompagnées de leurs enfants, parfois des nourrissons, ou des groupes de jeunes hommes et de jeunes filles à faire une longue marche à pied pour pouvoir dénicher sur leur trajet un taxi ou un autre moyen de transport. Certains riverains de Corales, de Bomo-Plage, de l'Etoile ou d'Aïn El Turc offrent un gîte provisoire d'une nuit pour ces estivants, surtout ceux qui sont accompagnés de leurs enfants. Des fois, grâce à l'auto-stop, certains peuvent, à bord d'un camion, regagner la place du 1er Novembre. Cette place, notamment le site situé à proximité du TRO, est quotidiennement envahie par les vacanciers dès les premières heures de la matinée et, parfois, tard dans la soirée. Dès leur arrivée sur ce site, et malgré la présence des éléments de la police chargée de la circulation, ces personnes, avec leurs bagages - le strict nécessaire pour une journée au bord de la mer -envahissent les premiers taxis ou les clandestins. Ces transporteurs sont envahis par ces personnes, surtout les jeunes accompagnés qui utilisent des fois leurs muscles pour prendre place à leur bord sans se soucier du prix de la course. Il varie selon certains entre 150 et 200 dinars par personne pour seulement la localité d'Aïn El Turc alors que celui-ci, durant la saison normale, ne dépasse pas les 50 dinars. Certains estivants rencontrés sur les lieux rejettent la balle sur la direction des transports qui n'a pas respecté ses engagements pour ce qui est du programme de transport « Spécial été 2010 ». Le contrôle des transporteurs privés, qui ont été autorisés, est absent malgré l‘imposant dispositif mis en place par la Gendarmerie et la sûreté. Pour cette saison, seules les plages de la commune d'El Ançor ont été privilégiées par ces transporteurs qui optent pour les axes de la corniche supérieure durant l'été.