Une dense circulation automobile a été enregistrée pendant le week-end sur la corniche inférieure. L'affluence estivale a été au rendez-vous, révélant certaines carences, surtout celles des transports et de la circulation. Durant le jeudi, les estivants ont été moins nombreux que ceux du vendredi. Après la prière, des nuées de citadins ont afflué vers les plages. Des bouchons commençaient à se constituer dès 15 heures sur la corniche inférieure. Pendant les retours, c'est-à-dire entre 19 heures et 22 heures, un bouchon long de plus de 4 kilomètres s'est constitué depuis le village de Dada Youm (ex-Sainte Clotilde), jusqu'à la pêcherie. Il fallait plus d'une heure pour traverser ce tronçon. Le projet de la réfection et d'exhaussement de la route de la corniche supérieure n'a pas encore été réceptionné, pourtant la date butoir du chantier a été arrêtée avant le début juin. On apprendra qu'une rallonge budgétaire de 45 milliards a été allouée pour doper le chantier et terminer le bitumage. Saisissant l'opportunité d'une telle affluence et se justifiant de la lenteur du trajet, les transporteurs clandestins imposaient des tarifs de 150 voire de 200 DA la place en partance de Aïn El Tûrck vers Oran. Les usagers de la corniche, qui venaient d'Oran payaient le tarif habituel, soit 50 DA la place. Les visiteurs des plages de Bousfer, des Andalouses, de l'Etoile et Bomo-plage ont été plus chanceux que ceux qui ont choisi Aïn El Türck. Les bus de renfort agréés par la direction des Transports suffisaient amplement, mais arrivaient pleins à craquer à Aîn El Türck. Les plages Türckoises ont connu une affluence importante. D'après le propre aveu des jeunes qui ont installé des solariums, la journée de vendredi a été très profitable. Sur la route de la corniche est, les plages de Capo Rousso (Cap Roux), Aïn Franine, Cristel et jusqu'à la pointe de l'Aiguille, l'affluence a été également importante. La circulation sur cette Corniche est dangereuse. Le bitume est très usé et des nids de poules parsèment la dizaine de kilomètres de cette route. La plage de Aïn Franine, qui dépend de la commune de Bir Djir, semble-t-il, a retrouvé son lustre d'antan.