7 ans de prison pour le muezzin et ses complices Le tribunal correctionnel près la cour de Guelma a condamné, avant-hier, deux fonctionnaires des affaires religieuses, le muezzin, le qaim (personne qui seconde l'imam), et un bénévole de la mosquée Ibn Badis de la ville de Guelma à 7 ans de prison ferme et une amende de 500 000 DA chacun, pour vol de dons en espèces destinés à la construction d'une mosquée, subtilisés lors de la collecte du vendredi. Une affaire qui a défrayé la chronique locale, tant la genèse des faits, qui remontent à juillet passé, à été choquante, d'autant plus que c'est sur dénonciation par des témoins oculaires que celle-ci (appuyée par un support vidéo) a éclaté au grand jour. Bien que la somme subtilisée soit dérisoire (5 470 DA), le tribunal a été intransigeant. Notons enfin que le ministère public avait requis une peine de 10 ans de prison ferme pour les trois inculpés assortie d'une amende de 1MDA (million), et la radiation pour les deux fonctionnaires. Le maire victime d'une fausse information Le maire de Guelma, Rachid Allami, n'est pas en prison et aucune souricière des services de sécurité ne lui a été tendue pour flagrant délit de corruption. Il s'agit vraisemblablement d'une intox, bien que deux quotidiens, l'un arabophone et l'autre francophone, ont rapporté cette information dans leur livraison de ce dimanche. Cette fausse information annonçant l'arrestation du maire, s'est propagée telle une traînée de poudre dans la ville. Le P/APC a reçu, nous dit-on, une centaine de communications motivées par le souci de vérifier la rumeur, sans toutefois lui en faire part. En effet, le maire s'est dit être la dernière personne à avoir eu écho de ce commérage. Le choc et l'étonnement l'ont d'ailleurs laissé sans voix.