A l'arrêt depuis le mois de mars dernier, à l'instar des autres pays africains suite à la propagation de la pandémie du coronavirus, le championnat marocain de première division (Botola) reprendra ses droits à la fin du mois de juillet prochain. C'est ce qu'a annoncé, mardi soir, le ministre la Culture, de la Jeunesse et des Sports marocain, Othman El Ferdaous. Une décision qui met fin au suspense entourant l'avenir du championnat marocain de Ligue 1, avec neuf journées encore à disputées, et qui soulage la Fédération marocaine de football (FRMF), qui a toujours plaidé pour une reprise de la compétition, mais qui attendait le feu vert des autorités de son pays pour le faire. En outre, et toujours selon le ministre marocain des Sports, la reprise des entraînements collectifs pour les clubs est autorisée à partir de cette semaine, sous conditions d'une application stricte du protocole sanitaire, comme convenu entre les clubs, la Fédération et les autorités sanitaires du pays. «Nous avons mis en place un protocole sanitaire avec la Fédération royale marocaine de football et les ministères de l'Intérieur et de la Santé. Les entraînements débuteront cette semaine pour une reprise de la compétition fin juillet», affirme à ce propos le ministre marocain des Sports. Le comité exécutif de la Fédération marocaine devait se réunir hier pour régler les derniers détails de cette reprise des entraînements et de la compétition, en donnant notamment plus de détails sur le protocole sanitaire et surtout la date exacte de la reprise du championnat. Les entraînements pour les clubs de football en Afrique sont autorisés dans trois pays sur le continent, avec une reprise effective depuis quelques jours. Il s'agit de la Tunisie, de l'Afrique du Sud et de l'Egypte, alors que la Tanzanie est le seul pays à avoir repris la compétition officielle, il y a tout juste une semaine, après un arrêt de trois mois consécutif à la pandémie de coronavirus dans le pays. Une vingtaine de pays ont par ailleurs décrété un arrêt définitif de leurs championnats respectifs, à l'image de l'Angola, Kenya, Burkina Faso, Cameroun, Congo, RDC et le Togo. Une minorité de Fédérations envisagent toujours de reprendre la compétition, mais elles attendent l'aval des autorités politiques et sanitaires de leur pays. On citera, à ce titre, l'Algérie, le Mali, la Zambie, le Bénin, le Sénégal, la Côte d'Ivoire et le Ghana, au moment où au Nigeria les clubs ont voté à la majorité une mention pour l'annulation des championnats, en attendant une décision de la Fédération.