6000 passagers, pour la plupart des émigrés, ont transité par l'aéroport de Chlef, du début de juin au 9 août dernier, uniquement sur la ligne Chlef-Marseille. À ceux-là, il faut ajouter les 300 familles ayant débarqué à bord de deux vols charters en provenance de Metz. Les gestionnaires de ladite infrastructure aéroportuaire trouvent ces chiffres largement supérieurs à ceux enregistrés l'année dernière. De nombreux citoyens établis en France ont décidé de rallier leurs wilayas d'origine (Chlef, Relizane, Tisemsilt et Aïn Defla) par cet aéroport pour un vol de moins d'1 heure 15 mn à partir de celui de Marseille. Après avoir passé leurs vacances chez des proches, les familles ont commencé, donc, à regagner leur pays d'accueil. Elles sont de plus en plus nombreuses à affluer à l'aéroport où les compagnies Air Algérie et Aigle Azur ont programmé quatre dessertes hebdomadaires entre Chlef et Marseille. Les appareils affichent complet Les visiteurs, avec lesquels nous nous sommes entretenus, déclarent « être satisfaits des conditions d'accueil et du délai de traitement des formalités d'usage ». Il faut dire que, sur ce plan-là, les services concernés (PAF, douanes, compagnies aériennes, Egsa et Enna) n'ont ménagé aucun effort pour faciliter ces opérations. Les appareils de type Boeing et Airbus, affrétés pour ces rotations, affichent complet ; mais ils ont pu quand même transporter tous les passagers inscrits pour cette destination. Pour leur part, les usagers, notamment ceux établis à Paris et ses environs, réclament l'ouverture d'une ligne entre Chlef et la capitale française. Ils justifient cela par le nombre important de leurs compatriotes qui utilisent l'aéroport d'Alger pour se rendre dans cette partie du centre-ouest du pays. On croit savoir que la proposition est à l'étude et que l'une des deux compagnies a déjà commencé à plancher sur le sujet.