« Violences à l'encontre des femmes, cas de Hassi Messaoud » est le thème générique d'un séminaire prévu les 6 et 7 avril au centre de l'association d'aide aux enfants cancéreux, sis à la rue Mirauchaux. Cette manifestation qui vient compléter les actions déjà entreprises en faveur des victimes de cette tragédie vécue le 17 juillet 2001 a été initiée par l'AFEPEC (association féminine pour la promotion et l'exercice de la citoyenneté). Le local de cette dernière abritera, dans la matinée, une rencontre de trois victimes avec un avocat agréé à la cour suprême. Dans l'après-midi, hormis le témoignages des concernées, Hocine Fsiane (psychologue), Dalila alloula (gynécologue) et notre consœur d'El Watan, Salima Tlemçani, interviendront, respectivement, sur « le devoir de dire pour interdire », « les résultats de l'enquête nationale sur les violences à l'encontre des femmes » et « l'impact des médias dans la mise de la lumière sur les violences à l'encontre des femmes ». De leur côté, le lendemain, Zoubir Soudani, avocat, et Nadia Aït Zaï, juriste et directrice du CIDDEF, interviendront sur « les violences collectives et leur prise en charge judiciaire » d'une part, mais aussi sur les accompagnements dont devraient bénéficier ces dernières, de l'autre. Malika Remaoun, présidente de l'association, clôturera cette matinée avec une intervention tournant autour de la prise en charge de l'affaire de Hassi Messaoud, un bilan des actions entreprises et, éventuellement, des perspectives. A partir de 14 h est prévu également un atelier de mise en réseau et organisation pour la prise en charge de cette affaire qui a défié la chronique.