Depuis le 24 mars dernier, de nombreux marchés populaires et les différents quartiers de la ville ont vu l'arrivée de nouveaux commerçants s'installant un peu partout pour proposer des pétards, des feux de Bengale, des fusés éclairantes, des bougies très utilisés lors de la célébration du Mawlid En-Nabaoui. Ces petits revendeurs posent leurs « étalages de fortune » dans des lieux qu'ils jugent intéressants, comme le bas des immeubles, près de l'entrée des blocs d'habitation, à proximité d'autres commerces. Dans plusieurs quartiers de la banlieue oranaise, ce sont les parents qui encouragent leur progéniture à exercer cette « activité ». Ce père qui force en quelque sorte son enfant à sacrifier ses vacances pour cette activité lucrative, considère son geste comme tout à fait normal. D'autres écoliers plus âgés avouent s'adonner à ce « travail » en cachette. Même si l'importation et la commercialisation de ces produits sont interdites, les marchés sont inondés par ces marchandises en provenance de certains pays d'Extrême-Orient.